Papalacaz, chapitre suivant

wp-media-51Avocat, prêt, partez…

Autant il est difficile de trouver un bon avocat, qu’il l’est de communiquer avec les mauvais autres.

Alors que je n’ai toujours pas la moindre information au sujet de la procédure en cours de la part de mon avocat [1], je constate la même absence de mouvement maintenant que je lui ai signifié mon intention d’en prendre un autre.

Toujours cette même technique de l’inaction attentiste, et moi je me retrouve sans trop savoir si je vais pouvoir me retourner pendant qu’il en est encoure temps.

Je ne comprends pas ces méthodes totalement irrespectueuses, soit il fait son travail et communique avec son client, ce qui, je crois, est un comportement normal, soit il ne fait rien et dans ce cas ne s’oppose pas à son départ.

Moi qui croyais bêtement que le temps qui vient de passer était normal, j’ai découvert récemment qu’il n’en était rien, surtout au regard du nombre d’infractions commises par la partie adverse, et sans oublier l’agression perpétrée par le « petit » ami [2] et dont j’ai été victime.

Comme dans tout bon vieux film de la Série Noire où l’amant se ligue avec la femme pour assassiner le mari, je me retrouve confronté à la dure réalité du « ça n’arrive pas qu’aux autres », sauf que dans les films, les coupables sont vite démontés et finissent leurs jours en cabane.

Ce qui me dépasse, c’est que mon avocat ne se serve pas de ces éléments à charge contre la partie adverse, pire, en ne faisant rien (alors que j’étais persuadé du contraire), mes plus grosses cartouches prennent l’eau et risquent juste de faire un tout petit long feu, alors qu’elles auraient pu vaporiser la planète, enfin, c’est une image.

Le référé oublié…

Comment peut-on dire à son client que l’on va déposer un référé et ne pas le faire ?

Des mois perdus pour rien, des infractions à répétitions, et le Papalacaz qui sombre tranquillement jusqu’à perdre son boulot et se retrouver dans une situation financière extrêmement délicate [3], au point de devoir emprunter pour éviter les découverts et manger (et faire manger ses deux enfants aussi), et ce malgré une ordonnance de non-conciliation très claire sur ce sujet.

En général, messieurs qui divorcez, amusez-vous à violer l’ordonnance et vous verrez à quelle vitesse la justice est capable de fonctionner quand elle le veut.

Mais voilà, je ne suis qu’un père au foyer, vous savez ce genre d’homme moderne qui fait les gros titres des magazines féminins lorsqu’ils remplissent leurs torchons, en parlant de ces nouveaux pères modernes, qui ont décidé d’embrasser le très difficile métier de papa au foyer, pour que madame puisse se consacrer entièrement à sa carrière.

Et ils ont où ces mêmes journalistes lorsqu’il s’agit de défendre la cause des pères au foyer qui divorcent ?

Ah, mais c’est qu’il ne faudrait pas se fâcher avec son lectorat hein non plus, les pères au foyer c’est vendeur, les femmes qui abusent dans les procédures de divorce, ça n’existe pas voyons.

Bref, jamais je n’aurais cru pouvoir tomber sur un avocat aussi silencieux, c’est à se demander d’ailleurs s’il n’y a pas comme qui dirait faute professionnelle à ce niveau.

Encore une semaine de vaines batailles à venir, avec le fol espoir que je vais enfin réussir à contacter mon avocat.

À suivre… sûrement.

-- 
(\_ _/)
(='.'=)
(")_(") Maître Maa

Notes

[1] : Véridique, pas un (1, UN singulier, unique) message depuis près d’un an, sauf pour me dire que je lui dois de l’argent bien entendu, alors que de mon côté j’en ai envoyé un nombre considérable. Même quand je lui demanderai s’il a bien reçu mon dernier virement, pas de réponse, c’est déprimant.

[2] : Mais alors petit… d’une bassesse crasse comme on en fait plus depuis longtemps, enfin, il reste apparemment un spécimen à la Réunion, et il est tombé (c’est le cas de le dire) sur moi, sans oublier mon handicap aux jambes, je ne devais pas être une victime très difficile à mater. Quand je dis petit, c’est vraiment petit, insignifiant, comme lui d’ailleurs.

[3] : Le vidage des comptes est justement une des infractions constatées et je suis sûr que si je m’étais permis le dixième, la procédure serait terminée depuis longtemps, avec une belle victoire écrasante pour madame.