Un dernier Tango…

… pour la route ?

Lundi 19 heures, elle me dépose les enfants, comme tous les lundis…

Le petit est malade depuis mardi… en gros depuis que je l’ai déposé chez elle le lundi précédent.

Mais bon, la pauvre fonctionnaire surindexée, il faut la comprendre, elle n’avait pas le temps de s’en occuper de la semaine alors c’est à moi le chômiste sans mutuelle de m’en occuper.

Oui parce que bon, la pauvre fonctionnaire, elle ne partage pas sa carte de la MGEN, ses super privilèges de bourgeoise ne sont accessibles aux enfants que quand ils sont avec elle voyons, hors de question qu’ils se soignent quand ils sont chez leur père oh !

Sauf que quand ils sont malades chez elle, elle n’a pas le temps de les emmener et c’est moi qui dois le faire la semaine d’après.

Mais putain, elle te sert à quoi ta carte de bourgeoise privilégiée, à part te la péter en société, et tu oses encore parler du bien-être des enfants.

Bref, vendredi pas d’école, mais c’est moi qui la semaine suivante, dois fournir le certificat médical de justification d’absence, comme si la fonctionnaire de l’école du petit avait oublié de demander à la mère de fonctionnaire aussi, de lui fournir les justificatifs… bizarre…

Vendredi donc, le petit il est tout seul (personne à la maison, monsieur travaille… tiens, ce n’est pas l’inverse qui a été déclaré devant le juge…), une journée entière, deux adultes, plus femme de ménage et jardinier… personne pour l’emmener chez le docteur, pas grave on emmerdera papa mardi…

Samedi, ça empire, mais madame à sa soirée Tango de prévue hors de question d’annuler… le camping non plus d’ailleurs…

Enfant malade + soirée dansante (bruit, tout ça) + camping = Narmol !

Mais c’est moi qui suis accusé (officiellement) d’être un mauvais père…

Et ce n’est pas les vomis dans la tente qui changeront quoi que se soit.

Les services sociaux ont été prévenus à plusieurs reprises, mais ils s’en foutent, pour eux, c’est moi qui vois le mal partout.

Je le dis sans détour, cela va très mal se terminer, très très mal, je préviens aujourd’hui, la santé de mes enfants est plus importante que tout.

Que les lâches se préparent, aujourd’hui ils baissent leurs culottes devant le pouvoir, pas d’inquiétude, on les aidera à les remettre avant de les pendre, la dignité, nous on connaît encore.

Et quand je parle de lâches, je parle aussi de tous ces « tangeros » et « ras » qui voient mes enfants dormir sur des bancs dans leurs soirées dansantes, et pas un seul pour se poser la question de savoir ce que foutent deux gamins de cet âge dans ces lieux de loisirs pour adultes, pas un, tous complices.

Jusqu’à aujourd’hui, j’ai toujours essayé d’épargner ce club de loisir pour riches adultes en manque de paillettes et de Jet7, je ne voulais pas porter l’opprobre sur une communauté à cause des actes de son gourou et de sa poule de luxe, mais là, ce sont mes enfants, accessoirement ceux de la poule précitée, et ils en ont marre depuis le début.

Mais ils n’osent le dire, le gourou est quand même du genre à être capable de casser la gueule à un handicapé sous les yeux de ses enfants… si vous voyez ce que je veux dire…

Ah si la Réunion pouvait être un état de droit…

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(")_(") Maître Maa, en mode Papalacaz énervé

 

Vive les Bananes

Vive les Bananes !

Je passe à la vitesse supérieure et je lance officiellement le mouvement des Bananes de la Réunion.

Un site avec un Wiki et un forum est désormais disponible et tout citoyen qui le désire est cordialement invité à venir débattre et proposer.

Nouvelle constitution, nouvelles lois, et surtout, des actions réelles et concrètes.

Si toi aussi tu as envie de devenir une Bananes (pluriel volontaire), tout se passe sur le site les-bananes.re

Soyons fier de notre système judiciaire… ou pas !

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Bonjour journal, salut lecteur,

Je suis, au dire de Mme Taubira, un justiciable fier du système judiciaire qui le défend et qui, toujours selon elle, est ici à la Réunion plus que compétent, la preuve étant le si petit nombre de dossiers en souffrance…

Je ne saurais trop lui conseiller de consulter un spécialiste, à sa discrétion un ophtalmo ou un psy, mais un tel aveu d’aveuglement est quand même quelque peu inquiétant pour quelqu’un qui exerce un mandat public requérant de telles responsabilités.

Fier ?

Euh…

Un énorme mensonge du genre : « oui, il est possible qu’il puisse y avoir éventuellement de petits dysfonctionnements locaux et ponctuels dans de très rares cas où l’instance judiciaire est mise à défaut sur l’ensemble de ses constats autant sur la cause à pourvoir, mais aussi sur le sentiment aspiré de sa compétence absolue, sans oublier la nécessité de favoriser l’ajout intrinsèque d’un contrat générique… en partie… », serait très certainement mieux passé que cette énorme faute de goût consistant à juste éluder le sujet.

Comment pourrais-je être fier de ce système judiciaire qui se moque royalement de moi depuis bientôt deux ans ?

Les avocats réunionnais, très et trop chèrement payés aux goûts de bien des « défendus » locaux, sont, semble-t-il, tous atteints de la même maladie, proche d’alzheimer, mais pas assez pour être interdit d’exercer, et ont tous un problème d’emploi du temps, qui dès qu’il s’agit de bien vouloir répondre aux clients en provenance de l’aide juridictionnel, n’arrivent pas à lui trouver un créneau.

Créneaux qui quand il s’agit d’envoyer une relance pour impayé ou restant du, deviennent comme par magie disponibles en nombre.

Ah que je suis fier…

Ah ses petits oublis involontaires que l’on nous demande d’applaudir fièrement, les conclusions déposées trop tard, les éléments manquants, quand le dossier n’est pas tout simplement vide.

Mais Mme (dernière fois que je vous accorde une majuscule, faut pas abuser non plus, j’ai mes limites et ma fierté, bordel…), l’handicapé que je suis (ou j’étais plutôt au moment des faits) est super fier de savoir qu’il vit dans un pays où se faire gentiment casser la figure, pardon, je vais reprendre dans votre langue mme.

Mais mme, l’handicapé que je suis est super fier de savoir qu’il vit dans un pays où, une agression sur personne vulnérable est interprétée par les instances comme « avoir l’outrecuidance de profiter de son handicap pour mettre volontairement sa personne dans la trajectoire des poings de son adversaire dans le but d’obtenir une réparation financière dans une procédure ultérieure, le tout de manière préméditée »…
Je présume que je dois prendre le classement de mon affaire comme un geste magnanime du système à mon encontre qui à préféré ça à une procédure contre moi ?

Mais mme, c’est même avec une petite larme que je passe mes soirées au pied de « ma bougie chauffe plat » à comptabiliser le nombre absolument incroyable d’incohérences qui parsème mon dossier, tout en aiguisant tranquillement mon couperet pour me passer le temps et parce que j’aime cette douce et mélancolique mélodie de la pierre glissant paresseusement sur le fil…

Mais mme, c’est même avec une fierté non contenue que j’applaudis les décisions abjectes de nos chers (très chers, trop chers) procureurs, et c’est dans l’abandon le plus total que je m’incline lorsque vous mutez un vendu du système parce que le bougre, excusez l’insulte, le bougre disais-je à eu l’audace de pointer les dysfonctionnements du système et que cela servait les intérêts des justiciables réunionnais… que le diable m’emporte, mais nous vous devons la vie sur ce coup la mme…

Et nous vous la rendrons, sur le cou… aussi.
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(")_(") Maître Maa

Papatribuables du monde entier…

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Alors papa, ton retour se passe bien ?

C’est que tu comprends, n’ayant pas voté pour toi, je constate avec amertume que les raisons qui m’ont fait fuir les isoloirs ce jour-là étaient bien réelles, mais aussi bien justifiées, l’actualité Tamponnaise me confortant jour après jour dans mes décisions de fuir ce système que tu aimes tant.

Tu sais papa, quand tu as annoncé ton intention de revenir, un de mes neurones chargés de la bonne marche des poils internes de ma narine gauche n’a pas supporté le choc et à immédiatement demandé sa mutation pour devenir amibe dans le grand côlon… d’après lui, quitte à être pris pour de la merde, autant que cela se fasse dans les normes et le bon environnement.

Pour ma part, je n’avais déjà pas trop envie de me prendre la tête avec toutes ces contingences matérielles et l’annonce de ton retour m’a convaincu que j’avais pris la bonne décision en organisant pour ce jour-là une balade avec mes enfants le plus loin possible des isoloirs.

Je savais que tu allais gagner ces élections au Tampon, c’était couru d’avance, la mémoire collective aidant et tu le sais, il te suffisait de la jouer bien démago là où il faut et toutes les pleureuses de l’île de se mettre à tes ordres.

Pathétique n’est il pas, mais tellement vrai, et nous le savons tous les deux.

Rien qu’une larme…

Si on m’avait dit qu’en allant voter pour toi ce jour-là, je m’assurais plus tard la prestation scénique, mais néanmoins désolante d’une vielle idole des jeunes que les moins de 75 ans ne peuvent pas connaître, c’est sûr que je n’y serais pas allé du tout, soyons honnête, si l’affaire Frédéric François et surtout son coût exorbitant avait été ne serait-ce que sous-entendue pendant ta campagne, tu en aurais été quitte pour te payer (à nos frais bien entendu) une retraite scandaleusement imméritée.

Mais bon, tu nous connais, pour ce genre de petits détails on est prêt à quelques sacrifices, que tu ne mérites pas un centime de tes pairs est une chose, mais face à l’urgence je vote pour ton repos, c’est mon côté fleur bleu, je sais… de rien, c’est un plaisir, quand même, merde !

Alors ce matin quand j’ai ouvert la lettre de la société Sudéau me demandant de lui fournir toute une page de renseignements personnels, RIB compris bien sûr, j’ai été un peu surpris tu comprends.

Là encore, je vais passer pour l’emmerdeur de service, mais quand je vois que l’un des détails les plus flagrants rencontré dans la grande majorité des arnaques, pardon, des affaires, non plus, des mascarades politico-industrio-financière, c’est justement la multiplication des intermédiaires, je suis alors en droit de me demander si Le Tampon ne serait pas en train d’essayer d’enfiler encore un peu plus ses administrés.

Qu’est-ce donc que cette nouvelle entreprise qui n’existait pas hier ?

Le syndrome du robinet !

Mon cher papa, que tu veuilles améliorer la qualité du réseau de distribution de l’eau au Tampon est appréciable, ne boudons pas le plaisir quand il se présente, mais sachons le consommer avec parcimonie, on ne sait jamais.

Oui donc, que tu t’actives enfin autour de ce petit problème de l’eau au Tampon est certes appréciable, mais tu oublies un peu vite, que même si cette fameuse mémoire collective tant à se dissoudre rapidement dans le temps, il est de ces choses que personne ne peut oublier, et en ce qui concerne ce petit problème d’eau, tu apparais un peu comme un expert dans l’embrouille, si ce n’est son initiateur, tu comprendra alors que sur ce sujet en particulier, la moindre de tes déclarations ou le moindre de tes actes, mérite (contrairement à tes émoluments) l’attention de ce peuple que tu es censé représenter.

Ah ce réseau que tu connais bien pour l’avoir méticuleusement ignoré dans la pratique pendant presque toute ta carrière politique, tout en l’utilisant dans la théorie pour tes campagnes.

Tu m’excusera auprès de ton copain de la société machin, mais je ne lui renverrai pas le document demandé, tu dois certainement avoir encore quelques amis à la Cise qui se feront un plaisir de tout te communiquer en parfaite illégalité et dans le parfait non-respect des lois, comme tu le fais si bien pour toutes ces petites tracasseries de la vie que tu gères pour toi, euh pour nous pardon, depuis que tu te tournes les pouces en politique.

Non je ne transmettrais pas un énième RIB, non je signerais pas un énième contrat et non je ne remplirai pas une énième fiche de renseignements personnels, parce que tu comprends, je fais parte de ceux qui ont les yeux ouverts et qui voient très bien que tout ceci n’est que fariboles pour occuper la scène.

Les robinets ont donc un modèle de fonctionnement qui semble parfaitement s’adapter aux exigences des politiciens, ils permettent aux fonds de couler à flots quand il s’agit d’aider ou de financer des projets ahurissants, hors de prix, inutiles ou ne servant finalement que quelques rares intérêts personnels et généralement proches de l’élu pilotant la vanne, et ont de grosses difficultés à assurer le débit minimum dès qu’il leur est demandé de faire leur travail pour la communauté… mais c’est toujours le même élu qui tourne… ou pas le clapet.

Je suis donc au regret, mon cher (très très très cher) papa, de t’annoncer que je ne cautionnerai pas cette nouvelle tentative de ta part de vouloir me prendre un peu plus de ce que je n’ai déjà plus, je te parle d’argent bien entendu.

Ne nous méprenons pas, tu ne me prendras jamais ni mon honneur ni ma fierté, d’abord parce que je ne te laisserais pas faire, mais surtout parce que je sais que ce n’est pas derrière ce genre de notions que tu cours, bien au contraire.

Et au passage, si tu croises les types d’EDF, dis-leur que j’attends toujours leur passage depuis Bejisa et que mon fil, qui tenait encore bien jusque là, va bientôt électrocuter tout le quartier, mais bon, cela ne fait que quelques années qu’ils sont au courant, ah ah, au courant… hm…

L’addition s’il vous plaît…

Ta petite famille est en train de se poser de sérieuses questions mon petit papa, tes enfants ont été extrêmement déçu par tes inactions et ton retour n’a pas été apprécié comme tu le voulais, tu le sais et comme moi tu sais aussi que tout ton système ne tient plus qu’à un fil, tu t’y accroches encore un peu, le temps de gratter au maximum ce que tu pourras.

Ce que tu ignores, ou plutôt, ce que tu voudrais nous faire croire que tu ignores, c’est que tout ce que tu es en train de gratter ne te servira à rien, et tu le sais, quand la roue tournera, tu deviendras transparent comme tout le monde, tu n’auras plus tes petits pouvoirs, tu seras un citoyen comme un autre, enfin non, pas toi en fait, tu ne deviendras jamais un citoyen comme un autre, tu as déjà été jugé et ta douloureuse t’attends là-haut.

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(")_(") Maître Maa

Renoncer pour l’amour de ses enfants…

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Soit pauvre et tait toi… physiquement… ferme là quoi !

Personne en ce monde ne peut imaginer ce que l’on ressent lorsque l’on se noie au milieu d’un fleuve en furie.

Bien en sécurité sur la berge, l’Homme regarde et compatis, ne sachant trop que faire, réfléchissant sur les causes, les raisons, les responsables, il regarde l’autre sombrer…

Mais celui qui se noie lui, à une tout autre vision des choses, il n’est pas vraiment concentré sur les questions relatives aux détails de sa situation, et franchement, il s’en tape royalement le coquillard, il est juste en train de voir la mort à chaque seconde et la seule chose qui lui ferait plaisir en cet instant, c’est juste une main pour l’aider à sortir de cette merde, et promis, après il discutera des causes et autres responsabilités avec qui vous voulez.

Il suffit de quelques secondes pour se noyer, et 18 mois plus tard, j’entends encore la société qui de la barge, me confirme que j’ai droit à de l’aide et qu’elle arrive bientôt…

Sauf que bon, désolé de te décontenancer petite société, mais cela fait belle lurette que mon instinct de survie à réussi à me sortir de cette merde sans aide, j’ai réussi à rejoindre le bord sur lequel j’ai pu, avec bonheur, remettre le pied.

J’ai survécu au pire, je suis vivant et j’ai vraiment faim de vie.

Mes agresseurs se sont fait tirer l’oreille, leurs actes ont été classés, au final, j’en arrive même à me demander si j’ai bien passé un an au milieu du fleuve à essayer de survivre, à lire les conclusions, il ne s’est rien passé… ouche !

La machine, emportée par son élan, que dis-je, embourbée dans son inertie, continue de traiter mon affaire comme si de rien n’était alors que dans les faits, en ne réagissant pas aux nombreuses provocations de l’autre partie, elle ne fait que me conforter dans mon inexistence de justiciable invisible qui de fait à bien du mal aujourd’hui à croire même aux formules de politesse présentes en bas des courriers, à la fin, on en vient à douter de tout, que voulez-vous.

Les enfants dans tout ça ?

Partout je lis des témoignages de parents divorcés ou divorçant, et bien souvent, dans les cas les plus difficiles, il est un des deux parents qui prendra sur lui une bonne partie des concessions de manière à clore l’affaire au plus vite et ne pas déranger les enfants plus longtemps.

J’en suis arrivé à me demander si finalement, je ne devrais pas laisser tomber une liste de requêtes parfaitement légitimes et longue comme le bras, pour que cette affaire se termine et que les enfants sachent une fois pour toutes à quelle sauce leur avenir sera mangé.

Le plus difficile dans ce genre de décisions, c’est que l’argument numéro un est justement celui qui fait défaut à cause de la partie adverse, qui elle en est plus que pourvue et peut même s’en servir pour assurer la négociation à son avantage.

On parle bien entendu d’argent, c’est connu, un père au foyer handicapé chômeur qui se bat pour défendre son honneur et ses enfants, ne peut être qu’un beau fumier de profiteur qui ne cherche qu’à ruiner sa pauvre fonctionnaire de future ex-épouse qui elle n’a eu que le temps de faire évoluer sa carrière pendant que monsieur torchait les mouflets.

Vous pensez bien bien que tous les privilèges qu’elle à gagné grâce au sacrifice de son connard de mari lui sont définitivement acquis sans qu’il puisse prétendre à un quelconque morceau de quoi que se soit voyons.

Pour moi, c’est une ruine financière absolument impossible à remonter tant que les responsables ne seront pas invités à rembourser ce qui a été oublié et le temps passant, cette ruine ne peut que s’aggraver…

Tout laisser tomber, alors que je suis dans l’incapacité de prétendre à quoi que se soit pour assurer l’avenir de mes enfants, c’est avoir le courage de choisir la paix pour mes enfants, quitte à ce qu’ils me détestent le reste de leur vie pour ça…

Grâce à son inertie et son incapacité à agir dans cette affaire, la justice française me fait comprendre que je n’ai pas à discuter, que mon épouse a le droit de me ruiner, de m’endetter, de m’affamer et que les enfants n’ont pas voix au chapitre.

En gros, la justice française se moque totalement des justiciables lorsqu’elle ose dire que les pères ont autant de droits que les mères.

Si j’avais fait le dixième de ce qu’elle a fait, je serais déjà en taule depuis un bon moment.

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(")_(") Maître Maa

Dur dur d’être un Papalacaz !

wp-media-46Il faut avoir foi en la justice de son pays…

Pour la justice française, utiliser ses connaissances pratiques dans un art de combat pour casser la gueule au mari de sa copine, qui est accessoirement diminué comme suite à un accident de la route, qui est de corpulence et de force inférieure (même en faisant abstraction du handicap), qui n’a pas la moindre connaissance dans un art de combat quelconque (plutôt même au contraire non-violent de conviction), sous les yeux de ses enfants, tout en lui bousillant son matériel de travail (matériel personnel dont la valeur approche celle d’un mois de salaire), un simple rappel à la loi suffit

Le classement n’étant pas sans suite, j’ai encore la possibilité de poursuivre mon agresseur pour dédommagements (ça m’a coûté 2 000 balles quand même), mais je n’ai pas les moyens de payer (encore) un avocat, je reste donc un peu dubitatif, et cela se comprend au demeurant, quant à la valeur réelle de l’adage cité en sous-titre…

Un an et deux mois pour conclure qu’une agression de personne handicapée par personne en bonne santé n’est qu’un banal fait divers qui mérite tout juste son petit rappel à la loi, pas de quoi fouetter un chat me direz vous, et le chat vous répondra qu’en cas de violences sur animal, l’agresseur est immédiatement condamné à de la prison ferme, peine qu’il devra effectuer quelques heures seulement après avoir commis son crime odieux, l’appareil judiciaire et policier français étant alors immédiatement mis en branle, on parle quand même d’un félin.

Pour les humains, c’est pas tout à fait pareil, et 14 mois plus tard, mon agresseur continue de se pavaner avec ma femme dans les boîtes de nuits de la Réunion, n’a subi qu’un petit rappel à la loi, mais la SPA est contente.

Bon, maintenant qu’on s’est fait plaisir avec les bonnes nouvelles, abordons la suite, qui est un poil moins drôle… quoique, au point où j’en suis, seule l’ironie me permet de continuer à avoir encore un semblant d’optimisme dans cette société complètement déconnectée.

Concernant mon ancienne avocate, je sais maintenant, grâce aux aveux directs ou sous-entendus de deux avocats, qu’elle s’est littéralement moquée de moi et n’a absolument pas fait son travail. Scandaleux, dégueulasse, je n’ai pas les mots, elle n’a pas hésité à prendre le pognon d’un chômeur tout en lui faisant croire qu’elle travaillait pour ses intérêts alors qu’elle faisait tout le contraire.

Je suis outré de devoir constater par le fait accompli, qu’une telle profession soit aussi peu surveillée et à quel point ses acteurs sont autoprotégés.

Elle mériterait un procès, mais quel avocat ici bas aurait le courage de défendre un citoyen contre un de ses collègues ?

Résultat, mon divorce est pratiquement plié, et aucun de mes arguments initiaux, abandon du domicile et des enfants par la mère, adultères, l’agression de l’amant, le harcèlement moral et financier, toute ma stratégie en gros, n’est plus recevable.

Elle m’avait dit déposer un référé, jamais fait, oublié,

Intervention des enfants (ou, tout du moins une demande en ce sens), oubliée,

Divorce pour faute, oublié aussi, mais elle déposera quand même une demande de divorce simple à la place… cocasse,

Les nombreuses violations de l’Ordonnance de non-Conciliation dont s’est rendue coupable l’épouse, oubliées, non prise en compte, pas utilisées…

Le lien entre l’agression du mari handicapé par l’amant bien portant, quelques jours après le départ de madame du foyer familial, oublié… encore…

La seule chose qu’elle ait faite (dixit un avocat qui s’est penché sur mon dossier et que je ne citerai pas), c’est de se constituer défenseur dans mon affaire, elle n’a jamais transmis le moindre document à la cour, hormis la requête initiale, qui comme déjà dit, n’était pas la bonne (divorce simple alors qu’on s’était mis d’accord sur un divorce pour faute).

Il en ressort donc, que la seule action concrète dont l’avocate en question puisse s’accaparer la paternité est juste en total désaccord avec ce qu’elle avait mis en place avec son client, le reste n’est que suite logique.

Quand le juge me demande signer l’accord de principe, je le fais sans la moindre réflexion, je suis alors en pleine confiance de mon défenseur, jamais je ne me serais imaginé que ce jour-là, j’allais signer un document qui allait tout simplement mettre toute ma stratégie à la poubelle, le tout en parfaite connaissance de causes et de conséquences de mon avocate.

Je ne sais pas si vous saisissez bien le truc, vous allez voir un avocat, vous lui soumettez une affaire, vous élaborez une stratégie sur ses conseils, vous allez au tribunal, mettez en œuvre la stratégie en question avec la conviction de faire les choses bien puisqu’élaborées sur les conseils d’un professionnel, et vous découvrez bien plus tard et généralement trop tard, que vous avez fait exactement ce qu’il fallait pour faire gagner la partie adverse sans que celle-ci n’ait même à se défendre…

Et en plus, vous avez payé pour ça… ouaouh !

En gros, je suis en train de rédiger un petit texte chapitré résumant le tout. Il sera bientôt publié sur ce site au jour le jour, avec les patronymes complets des intéressés et les copies des documents attestant l’incompétence volontaire de cette avocate de Saint Pierre. Sans oublier ses amis, à commencer par certain président d’association de défense des pères, qui est devenu bien silencieux lorsque je lui ai fait part des errements de l’avocate qu’il m’avait pourtant lui-même conseillée !

Y’a-t-il un juge dans l’tribunal ?

J’ai aujourd’hui soif de réparations, mais surtout d’explications de la part de l’ordre des avocats que je vais contacter à cet effet, cette avocate à littéralement ruinée ma vie en me prenant le peu que j’avais pour le donner à la partie adverse qui venait justement de se servir et qui elle avait donc déjà tout.

Elle ment à un chômeur (le mari) pour lui prendre ce qu’il n’a pas et qui correspond au peu qu’il lui reste après que l’épouse se soit servie, et c’est le fonctionnaire (l’épouse) qui se retrouve avec le tout voire plus, car elle va très certainement obtenir une compensation, elle, prof, de moi, chômeur… bref…

10 ans de ma vie, sacrifiés pour m’occuper de mes deux enfants (et je ne le regrette pas), les nombreuses nuits blanches, les biberons, les couches… pour que madame puisse dormir.

Les balades en poussette et les week-ends tout seul avec les enfants au parc, avec ballons et vélos, pour que madame puisse travailler ses heures sup, génératrices, en plus du complément de salaire (fonctionnaire expatriée, quand même !), d’opportunités d’évolutions de carrières, qui ne manqueront pas d’arriver d’ailleurs.

Les soirées à m’occuper (avec plaisir cela dit) des enfants pour que madame puisse s’adonner à sa passion du tango (qui sera finalement l’élément destructeur de notre couple).

Le tout de Grenoble au Tampon, en passant par Nouméa et Lyon… je n’ai jamais été un frein, toujours là, à suivre et soulager madame.

Aujourd’hui, je suis handicapé, à 20 000 bornes de ma famille, je n’ai plus un rond, je me suis fait casser la gueule par l’amant, sous les yeux de mes enfants qui depuis vivent une semaine sur deux dans la même maison que le type qui a tapé papa en flippant tout le jour. Je ne vais rien obtenir de mon divorce puisque c’est finalement une sorte de divorce par consentement mutuel sans vraiment l’être, je vais très certainement devoir payer les frais de justice de madame (qu’elle a déjà payés en prenant sur le compte commun, mais bref) et ne verrais mes enfants qu’un week-end sur deux. Bien entendu, je serai viré de ma maison, avec mon salaire je trouverai un truc très cher, qui sera trop petit, et madame utilisera cet argument pour me refuser la garde.

Un avenir rose à point, n’est-il pas ?

La justice est un domaine très opaque et les avocats sont censés être là pour nous aider, nous seconder et nous conseiller. De notre côté, nous les citoyens censés ne pas ignorer la loi, nous nous trouvons dans l’obligation de leur accorder une confiance aveugle, car leur domaine nous est absolument inaccessible.

Belles théories…

Ah la la, vous n’imaginez pas la taille des bananiers Réunionnais, et quand bien même vous en seriez capables, multipliez le tout par encore plus et vous serez pas loin de la taille des petites pousses…

Pour la suite, j’hésite entre survivaliste et bonnet rouge, je vais encore réfléchir quelque temps.

Quoique… survivaliste à bonnet rouge, c’est pas mal non plus…

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Message du ministère de la justice

DSCN5324Mangez des quenelles

Ne riez pas, car c’est en substance ce que vient de déclarer notre actuelle ministre de la justice, qui voulant ajouter sa pierre à la destruction de l’édifice de nos libertés, comprendre, en voulant apporter son soutien à son collègue de l’intérieur, non, pas sa petite voix, l’autre, l’énervé pas drôle, el manolo, s’est fendue d’une déclaration succulente que je conseille à tous les Français de prendre au premier degré.

Le discours est digne des plus grands agitateurs de notre histoire, si ce n’est qu’il manque un tout petit ingrédient pour que la recette soit parfaite : qu’elle soit écoutée aveuglément !

Christiane Taubira a dégluti :

Sanctionner avec efficacité est indispensable mais ne suffira pas. Il faut descendre dans l’arène, disputer pied à pied, pouce par pouce l’espace de vie commune, faire reculer cette barbarie ricanante, la refouler.

Eh bien, ma bonne dame, c’est exactement ce que nous comptons faire, mais ce que tu ne comprends pas, c’est que ce n’est pas vers le théâtre de la Main d’Or que nous allons nous diriger.

Prenons-les au mot, ils nous abreuvent de discours lénifiants et dégoulinants de haine, nous incitent à la guerre civile, et ne se rendent même plus compte de ce qu’ils disent, ni du fait que cela pourrait finalement se retourner contre eux.

Oui Madame, nous allons vous écouter et défendre cet espace de vie commune qui nous tient tant à cœur, mais je ne suis pas sûr que vous puissiez en admirer le résultat.

Car c’est à vous que nous allons disputer cet espace pour le récupérer, pour la France, cette France que vous avez suffisamment piétinée vous et les marionnettistes qui vous contrôlent.

Descendons dans l’arène les amis, et disputons notre espace de vie commune centimètre par centimètre, je laisse les pouces aux soumis de l’empire qui ont oublié que dans notre beau pays, c’est le système métrique qui préfigure encore, ne leur déplaisent.

Oui madame, je vais faire ce que vous me demandez, je vais descendre dans l’arène et récupérer ma liberté, celle que nous n’avons jamais perdue de vue, contrairement à vous que l’ambition démesurée et le nombre de zéros sur le chèque ont rendue complètement aveugle.

Ne vous inquiétez pas, Madame la Sinistre ministre, pour une fois, nous allons vous écouter, et peut être, et cela ne dépends que de vous, vous aider à ouvrir les yeux.

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(")_(") Maître Maa

Lettre ouverte…

wp-media-11Monsieur le président, je vous fais cette bafouille, que vous lirez sûrement si vous avez des…

Avant que les critiques ne pleuvent, je précise que le texte qui suit n’est pas de M. Bouvard comme de nombreux sites sur la toile voudraient nous le faire croire.

Et quelque part, on s’en fout de savoir qui en est le véritable auteur, car ce qu’il faut retenir, c’est la justesse des propos qu’il contient.
Monsieur le président…

Banane de Nôel…

DSCN0893Sans cadeaux.

Entre rire et larmes, j’ai choisi le rire, d’abord par fierté, être un mâle en 2013 n’est certes plus aussi excitant qu’à la bonne époque où ce terme avait encoure de la valeur, valeur aujourd’hui totalement absorbée par les destructions méthodiques perpétrées à grands coups de Femen et autre mariage pour tous (aie, j’ai dit un truc engageant là), mais quand même, on à sa petite fierté.

Donc le rire, parce que les larmes, ce n’est pas joli sur un mec.

Le rire aussi, parce que les larmes, tout le monde s’en fout royalement, c’est devenu tellement banal que cela passe totalement inaperçu.

Le rire parce que quand on n’a plus rien, ou qu’il ne reste pas grand-chose, c’est souvent ce qui nous sauve.

L’humour parce que je suis dans la mouise et que je suis le seul à avoir le droit d’en rire si je veux.

L’amour parce que c’est une notion que l’on ne me volera pas.

Le rire parce que le monde est à pleurer, enfin, pas le mien de monde, celui que tous les « ceux d’en bas connaissent et que les ceux d’en haut ignorent », non le leur justement, c’est le leur qui est à pleurer.

On pourrait se dire que quand on est pas loin des pauvres (dans tous les sens du terme) on devrait plutôt être attiré par un monde meilleur, sans chômage, sans violence, débordant de respect… et toute une liste de poncifs comme ceux que l’on entend si souvent sortir de la bouche de nos élus.

Que nenni, je leur laisse leur planète utopique trop parfaite, j’ai tellement mieux sous mes vrais pieds (cassés, mais encore un peu fonctionnel, on va pas se laisser abattre non plus).

Le rire parce que finalement c’est ça qui est bon.

Le rire parce que quelque part, je sais que l’avenir ne peut que s’améliorer, que le pire est derrière moi, et que désormais, la lutte est bien devant, bien identifiée, et surtout bien cadrée dans le collimateur.

Le rire surtout, parce que tous ces déconnectés de la politique ne savent pas ce que c’est et qu’ils en seront complètement désarçonnés.

Le rire, parce que c’est l’arme la plus puissante du monde et que M. Kalachnikov est (enfin) mort.

Le rire parce que nos sinistres ne sont pas drôles.

Le rire parce que j’aime la Réunion.

Le rire parce que ma citerne est pleine (j’ai encore prévu le coup cette année, n’est pas Tamponnais qui veux ho !).

Le rire parce que j’ai un jardin à tondre… euh non, là par contre faut pas abuser, il est certes important de décompresser au maximum quand on à pas grand-chose, mais il ne faut pas se mentir non plus, et puis, je déteste ça.

Le rire enfin, parce que je crois bien que c’est une des rares choses que je sache bien faire.

Le rire pour terminer, parce que je vais enfin retrouver mes gamins et que je leur ai promis une bonne bouffe à trois euros comme aiment et « que papa il sait trop bien faire la cuisine et qu’on l’adore », enfin, c’est eux qui le disent, juré :-°

Le rire parce que papa au foyer est le plus beau métier du monde et que si c’était à refaire, je signerait à deux mains.

Le rire parce que quelque soit ma situation, je suis vivant et ça, c’est un super cadeau, pour eux comme pour moi.

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(")_(") Maître Maa

Lettre ouverte au président de la planète

wp-media-3Papa Noyelle…

Ma Liste…

Cher [1] président de la Réunion de la France du Monde du Tampon,

Pour noyelle, je voudrais bien que tu mettes un peu la pression sur le JAF histoire de lui rappeler qu’un divorce peut se juger en quelques semaines, quand on le veut bien.

En butinant sur la toile à la recherche d’informations, de lectures, de soutiens ou tous simplement de contacts humains, chose qui se fait très rare chez moi ces derniers temps, je suis tombé sur cette information et je n’ai pu m’empêché de faire le lien avec ma propre histoire.

Bon d’accord, mon conjoint n’est pas parti à l’autre bout de la planète avec les deux gamins, mais son radicalisme est lui très prononcé et je crains pour la santé mentale de mes enfants si personne n’intervient pour les ex-filtrer de cet environnement qui est tout sauf sain.

Autre petit détail qui va très certainement te faire hérisser le poil, je suis un homme… un papa au foyer comme on dit, et si tu pouvais essayer de ne pas en prendre ombrage, ce serait cool. Parce que, tu vois, la société elle, elle à vraiment un problème avec les pères qui se sont sacrifiés pour s’occuper de leurs enfants et qui, au moment de faire les comptes, ne sont tous simplement pas pris en considération, alors que madame de son côté, n’a que quatre mots à prononcer pour gagner toutes les batailles la guerre et bien entendu le magot : Je Suis La Mère…

Argument imparable, il faut le reconnaître, et ce ne sont pas les 150 que je mets en contrepartie qui vont peser quoi que se soit dans la balance, mais je m’égard.

Si tu pouvais aussi réveiller le procureur de mon quartier pour lui demander comment une plainte déposée par un handicapé pour agression sur personne vulnérable par l’amant de son ex-chère et ex-tendre future-ex-épouse, a pu être classée, surtout quand on sait que la procédure de divorce était déjà engagée au moment de l’action.

Bon et si t’as encore deux minutes après ça, si tu pouvais me trouver du taf, ce serait Byzance avant l’heure, mais pour ça, je ne me fais pas trop d’illusion.

Pour terminer, si tu croises mon avocat, dis-lui que bibi s’inquiète vraiment de son absence et qu’une ‘tite bafouille l’est pas d’refus… de temps en temps tous du moins, pour dire bonjour, ou pour… euh non, ça, m’informer du déroulement de mon affaire, il ne l’a jamais fait depuis un an, je vois pas pourquoi il commencerait aujourd’hui.

J’ai été très sage, je n’ai pas trop mis les doigts dans mon nez, j’ai été gentil avec le facteur et je n’ai pas oublié de tirer la chasse quand je suis allez voter, par contre, j’ai du jeter l’urne après…

Oualaa, bisous, à plus…

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(")_(") Maître Maa

Notes

[1] : Vu ce qu’il nous coûte…