Pléonasme : un hacker très con…

Mais con genre… prix Nobel !

Comme toute tentative de hameçonnage qui se respecte, le message courriel que j’ai reçu ce matin est particulièrement croustillant, débordant de tentative de parler bien, plein de jolis mots impressionnants, le tout bien entendu saupoudré d’un peu de coulis de fautes d’orthographe pas piquées de hannetons…

Le truc est censé se faire passer pour Yahoo (chez qui j’ai une adresse courriel) et surtout, il est censé me faire peur au point que dans ma folie irréfléchie je me laisse emporter par mes réflexes de défense primaires.

Ci-après, le méchant message de la mort non modifié, présenté tel que je l’ai reçu :

L’équipe de Yahoo!

Suite au renouvellement automatique de votre abonnement® le serveur a rencontré certaines erreurs ne permettant pas de répertorier votre adresse. Nous vous informons que vous ne pourrez plus accéder à votre compte ! Ni utiliser les profils associés si vous ne vous identifiez pas selon notre règlement car chaque jour des milliers de comptes en ligne sont piratés. Veuillez dans un délai de 48 Heures confirmer votre adresse messagerie ainsi que toutes les informations demandées par le biais du formulaire ci-dessous.

Yahoo! Carte ID Information Obligatoire
Identité Utilisateur
Nom :
Prénom :
Informations de connexion (Obligatoire)
Date de naissance(*) :
E-mail Yahoo(*) :
Mot de Passe(*) :
E-mail Alternative(*) :
Mot de Passe(*) :
Pays et ville de résidence(*) :
Code postal (*) :
Téléphone (*) :

NB: En cas de manque d’information demandée sachez que cela entraînera la suppression définitive de votre adresse messagerie.
Cordialement.
Direction Yahoo! Mail.

Dans l’ordre d’apparition à l’écran, ce texte tente de m’expliquer :

Que le mot abonnement est une marque déposée, euh…

Que le serveur ne retrouve pas mon adresse, mais arrive quand même à m’envoyer un message, re-euh…

Qu’il faut s’identifier selon un règlement… re-re…

Ok, on va pas plus loin, vous aviez deviné que c’était du Google Traduction tout craché.

La suite sans ponctuation est un texte qui semble avoir été pondu par un adolescent qui nous fait un petit caprice.

Bon, on passe rapidement sur le reste et on va maintenant essayer de comprendre le détail qui tue :

Normalement, un mail frauduleux est censé vous faire croire que vous avez un gros souci chez un de vos prestataires et contient généralement au moins un lien que vous devrez suivre sans réfléchir.

Non seulement le texte ci-dessus est tout sauf discret, ce qui devrait je pense amener environ 100 % des personnes qui le recevront à l’ignorer, mais surtout, il ne contient aucun lien… et donc, il ne sert tout simplement à rien, comme son auteur d’ailleurs.

Encore un parasite à qui j’adresse l’expression de mon plus profond mépris distingué…

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(")_(") Maître Maa

Notes

Adresse de l’abruti : christian-leparc AT bbox POINT fr, faites chauffer vos spamassassin, le mien est mis à jour déjà.

Un dernier Tango…

… pour la route ?

Lundi 19 heures, elle me dépose les enfants, comme tous les lundis…

Le petit est malade depuis mardi… en gros depuis que je l’ai déposé chez elle le lundi précédent.

Mais bon, la pauvre fonctionnaire surindexée, il faut la comprendre, elle n’avait pas le temps de s’en occuper de la semaine alors c’est à moi le chômiste sans mutuelle de m’en occuper.

Oui parce que bon, la pauvre fonctionnaire, elle ne partage pas sa carte de la MGEN, ses super privilèges de bourgeoise ne sont accessibles aux enfants que quand ils sont avec elle voyons, hors de question qu’ils se soignent quand ils sont chez leur père oh !

Sauf que quand ils sont malades chez elle, elle n’a pas le temps de les emmener et c’est moi qui dois le faire la semaine d’après.

Mais putain, elle te sert à quoi ta carte de bourgeoise privilégiée, à part te la péter en société, et tu oses encore parler du bien-être des enfants.

Bref, vendredi pas d’école, mais c’est moi qui la semaine suivante, dois fournir le certificat médical de justification d’absence, comme si la fonctionnaire de l’école du petit avait oublié de demander à la mère de fonctionnaire aussi, de lui fournir les justificatifs… bizarre…

Vendredi donc, le petit il est tout seul (personne à la maison, monsieur travaille… tiens, ce n’est pas l’inverse qui a été déclaré devant le juge…), une journée entière, deux adultes, plus femme de ménage et jardinier… personne pour l’emmener chez le docteur, pas grave on emmerdera papa mardi…

Samedi, ça empire, mais madame à sa soirée Tango de prévue hors de question d’annuler… le camping non plus d’ailleurs…

Enfant malade + soirée dansante (bruit, tout ça) + camping = Narmol !

Mais c’est moi qui suis accusé (officiellement) d’être un mauvais père…

Et ce n’est pas les vomis dans la tente qui changeront quoi que se soit.

Les services sociaux ont été prévenus à plusieurs reprises, mais ils s’en foutent, pour eux, c’est moi qui vois le mal partout.

Je le dis sans détour, cela va très mal se terminer, très très mal, je préviens aujourd’hui, la santé de mes enfants est plus importante que tout.

Que les lâches se préparent, aujourd’hui ils baissent leurs culottes devant le pouvoir, pas d’inquiétude, on les aidera à les remettre avant de les pendre, la dignité, nous on connaît encore.

Et quand je parle de lâches, je parle aussi de tous ces « tangeros » et « ras » qui voient mes enfants dormir sur des bancs dans leurs soirées dansantes, et pas un seul pour se poser la question de savoir ce que foutent deux gamins de cet âge dans ces lieux de loisirs pour adultes, pas un, tous complices.

Jusqu’à aujourd’hui, j’ai toujours essayé d’épargner ce club de loisir pour riches adultes en manque de paillettes et de Jet7, je ne voulais pas porter l’opprobre sur une communauté à cause des actes de son gourou et de sa poule de luxe, mais là, ce sont mes enfants, accessoirement ceux de la poule précitée, et ils en ont marre depuis le début.

Mais ils n’osent le dire, le gourou est quand même du genre à être capable de casser la gueule à un handicapé sous les yeux de ses enfants… si vous voyez ce que je veux dire…

Ah si la Réunion pouvait être un état de droit…

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(")_(") Maître Maa, en mode Papalacaz énervé

 

Je suis administrateur système… et sur Mac !

Where Apple want it drive me ?

Il y’a quelques années, on était même encore au XXe et on payait encore en Francs, un texte [1] avait parcouru le web, racontant la journée trépidante d’un ingénieur système.

À l’époque, Windows en prenait pour son grade, l’auteur argumentant même avec des exemples croustillants que tous les utilisateurs de l’époque subissaient quotidiennement et donnaient au texte cette saveur particulière qui allait du rire franc et sincère des utilisateurs Unix et Apple, au rire jaune des utilisateurs Windows.

20 ans plus tard, les utilisateurs Unix rigolent toujours, les utilisateurs Windows ont fini par intégrer la couleur de leur rire, et les utilisateurs Apple… pleurent !

Pour ma part, j’ai un Mac pour travailler et commettre mes billets sur ce site, mais j’ai surtout une tripotée de serveurs, tous sous Linux, pour « héberger mon projet ».

Aujourd’hui, communiquer avec mon serveur local situé à quelques mètres et directement connecté en Ethernet à mon Mac est quasiment devenu une activité mystique tant il est possible que des fois, il ne soit pas totalement impossible qu’il y’ait eu à un moment une probable éventualité pour que tout ce qui devait se produire l’ait été…

Je ne vais pas rentrer dans les détails, un seul suffit et les quelques milliers (oui, milliers) [2] de messages que vous trouverez sur les forums officiels d’Apple vous le confirmeront : dicoveryd !

Pour que l’iPhone de Mamie Antoinette puisse communiquer tranquillement avec son Apple-TV, sa borne AirPlay, son MacBook et son iMac, le tout en parfaite synchronisation avec son compte iCloud, Apple à mis en place toute une… euh comment dire… une chiée, c’est le terme, Apple à donc mis en place toute une chiée de fonctions disais-je.

Pour que toute cette montagne de fonctions puisse collaborer, Apple à eu la très bonne idée de réécrire complètement l’une des briques de son système, laquelle servant de fondation principale à tout ce qui concerne de près ou de loin le réseau, qu’il soit local ou non.

L’ancienne brique, connue sous le vocable technique de mdnsresponder avait effectivement un énorme défaut qu’elle traînait depuis presque 20 ans : Elle fonctionnait du feu de dieu sans le moindre problème…

L’ironie à toujours fait partie de mon univers, notamment quand je rédige un texte, mais j’ai aussi un métier (hébergeur de sites Internet) et j’ai de plus en plus de mal à être ironique quand ces petites subtilités marketing viennent plomber mon chiffre d’affaires personnel, tant je perds des heures à essayer de faire fonctionner un truc, me battant avec un bug incompréhensible et illogique de mon code, alors qu’en fait, c’est juste Yosemite qui pose la question à la mauvaise personne, suite au très mauvais conseil de discoveryd

5 minutes (vérifié et chronométré) avant d’avoir la main sur l’extérieur tous les matins au réveil du Mac, Safari se contentant de mouliner dans le vide. Le terminal est quant à lui parfaitement connecté sur mes serveurs en SSH, mais les mêmes serveurs restent introuvables pour Safari…

Mon Mac mettant environ 9 secondes à démarrer (merci le SSD), le mettre en veille n’a plus aucune utilité désormais s’il faut attendre autant. Surtout quand le problème, pardon, the new awesome feature specialy developed for Mamie Antoinette By @Tim_Cook himself est en vrac 99 % de son temps et exige de toute manière un reboot forcé pour se réveiller elle-même.

Les problèmes causés par dicoveryd sont connus et Apple ne peut décemment pas éluder la question comme si elle n’existait pas.

Sur les forums Apple, des rapports très pointus [3] ont été publiés qui démontrent clairement la « perfectibilité » de cette brique logicielle pourtant fondamentale, mais à part quelques réponses de contributeurs courageux, la seule réaction officielle d’Apple sur le sujet sera le verrouillage des sujets émanent des utilisateurs qui comme moi, sont vraiment en colère…

Qu’Apple glisse sur une perte de qualité dans ses produits est une chose et j’ai (encore un peu) confiance en sa capacité à rebondir [4], mais qu’elle pratique la censure arbitraire sur les sujets qui la dérange est une nouveauté dans l’histoire d’Apple, qui ne nous avait guère habitués à ce genre de pratique jusqu’à présent.

Il y’a vraiment des soucis dans la pile réseau d’OS X et Apple ne pourra l’éluder encore très longtemps. En attendant, je serais prêt à parier que nombreux sont les professionnels qui ont dû passer chez la concurrence pour juste pouvoir continuer à travailler, chose devenant de plus en plus difficile, voir impossible, avec un Mac.

Pour ma part, je vais laisser mon Mac mourir tranquillement, ben oui, il est hors de question que j’installe la prochaine bouse système d’Apple, et comme cela va imposer des mises à jour aux logiciels que j’ai payés, il se trouvera fatalement un jour ou ils seront tous devenus incompatibles avec la dernière version « Mamie Antoinette Extended Version 17.12.548.2.365.2.01.24.8 b Proof By @Tim_Cook himself » et je n’aurai alors d’autres choix que de passer sous Linux.

En voulant absolument faire plaisir à Mamie Antoinette, Apple est juste en train de faire fuir tous les autres, en plus elle s’en cogne de Licloude ou de Liffone, elle habite Charlerois et ne comptait pas déménager de si tôt. Pis surtout, elle n’a pas d’iPhone, ni de Mac, ni rien en fait, Mamie c’est une vraie elle, son téléphone à 50 ans, il est en bakélite et fonctionne comme au premier jour, lui !

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(")_(") Maître Maa / triste

Notes

[1] Le fameux texte original : ingenieur-systeme

[2] Une recheche sur le terme « discoveryd » sur le site Apple.com

[3] Un exemple de rapport pointu en provenance d’une sommité du monde des développeurs Apple : Open Radar Report

[4] Malheureusement, cette triste glissade vers la médiocrité à déjà fait des ravages chez Apple, et à l’époque déjà, elle avait du être sauvée in-extremis, sauf qu’aujourd’hui, le sauveur n’est plus là pour faire le Job

Apple m’a tuer…

install-yosemite-beta

Dear Tim Cook

Je ne suis qu’un humble utilisateur de Macintosh depuis 1989 et depuis ce temps-là je n’ai jamais utilisé quoi que se soit en provenance de la concurrence, jamais.
J’ai toujours défendu Apple, notamment quand la société était au plus mal et semblait sur le point de péricliter, gardant confiance en l’avenir, car je savais que cette entreprise avait les moyens de retourner la situation.

J’ai vu venir OS X, je le sentais et je n’ai pas été contredit, quand Apple à annoncé le rachat de neXt j’ai été plus excité qu’étonné, ayant eu la chance de manipuler un neXt-Cube, je savais que le choix était très bon.

Quelle aventure que cet OS X premier du nom, le fameux Mac OS X 10.0.3, le truc le plus instable que je n’avais jamais eu sur Mac (avant Yosemite bien sûr), mais qui n’annonçait que du bon pour la suite (contrairement à Yosemite), c’était encore une bêta et ce qu’elle faisait quand elle ne plantait pas était juste énorme malgré tout.

Je suis revenu sur 9.2.2 pour bosser et quand j’ai reçu mon CD de la mise à jour 10.1 (parce qu’à l’époque Apple t’envoyait le CD à ton nom), je l’ai installée dans la foulée.

Je ne suis jamais retourné sur Mac OS 9, profitant de Classic pour les quelques applications qui n’avaient pas encore été transposées sur le nouvel OS, mais bootant définitivement sur OS X depuis ce jour.

Puis vinrent les versions suivantes, 10.2 (naissance d’iChat), puis 10.3 (naissance de Safari que j’avais prédit dans un article publié sur mon site perso) et les suivantes jusqu’au dernier système exploitable, 10.6, Snow Leopard.

Jamais un plantage, pas une seule perte de données, les mises à jour installées sans réfléchir par-dessus les anciennes et qui se sont toutes déroulées sans le moindre accroc.
Je dis bien dernier système exploitable, car c’est à partir de là qu’Apple va commencer à emprunter une pente très glissante vers la médiocrité.

Encore aujourd’hui, j’entends de nombreuses voix qui pensent comme moi que Snow Leopard est le dernier « vrai » système d’exploitation produit par Apple, je connais même des professionnels qui sont restés sur SL par peur de ne plus pouvoir travailler sur les versions suivantes, quand je regarde ça avec du recul, j’en viens à me demander s’ils n’avaient pas raison finalement.

Puis vint le tour de Lion… aie…

Ah Lion et cette nouvelle procédure d’installation qui passe par App Store et qui nécessite un téléchargement.

J’habite à la Réunion, une île magnifique située au milieu de l’océan Indien, ne cherche pas dans la mer sur ta carte Tim, pour ta boîte, cette île se trouve sur le continent africain…

La Réunion, c’est aussi (comme la Nouvelle-Calédonie que j’ai aussi eu la chance d’habiter) l’une des connexions les plus mauvaises que je n’ai jamais eues, les débits sont exécrables et le passage à Lion se fera sentir, le téléchargement prenant entre 2 et 185 heures, oui oui, 185 heures ! Je dis entre 2 et 185 parce que bien entendu, le téléchargement plantera plusieurs fois avant de finalement passer.

Qu’à cela ne tienne, j’ai toujours eu une confiance aveugle en Apple et je ne me laisserai pas impressionner par ce genre de petits détails.
D’ailleurs, à l’époque, je travaillais pour toi Tim, j’étais Technicien Certifié pour un revendeur local.

Pour l’anecdote, j’ai eu ma certification ce jour triste du départ de Steve.

Le matin, je me suis levé, excité et un peu nerveux quant à la perspective qui s’ouvrait à moi, et comme d’habitude, je suis allé faire un petit tour sur mes sites d’infos favoris, pour y lire l’information qui me mettra sur les genoux, un véritable choc.

Fortement ému, je vais hésiter à me présenter au centre de certification, incapable que j’étais d’accepter cette réalité… et de me concentrer.

Mais c’est en me remémorant ses propres paroles que je vais avoir le coup de fouet qu’il fallait, comme il aurait voulu que je le fasse, je laisserai ces détails de coté et me présenterai pour finalement l’obtenir « très facilement » !

Mon premier diplôme, le seul d’ailleurs de ma vie et il est signé Apple, j’en pleurais, j’te jure, ça à l’air débile comme ça, mais ce jour là restera à jamais l’un des plus beaux de ma vie.

En sortant du centre, j’ai levé les yeux au ciel et je lui ai dit merci de m’avoir donné cette force, j’imaginais comment il devait être fier de moi, puis j’ai vu les regards de travers des gens sur le trottoir, j’avais du parler à haute voix, mais je m’en foutais, j’avais enfin un pied dans la boîte qui me faisait rêver depuis plus de 20 ans, j’étais l’homme le plus fier du monde et le reste m’était égal.

Lion donc, par réflexe, et après avoir perdu plusieurs jours à essayer de télécharger la chose, je copierai l’installeur sur un disque externe, je ne le savais pas encore, mais je venais de me sauver la mise pour plus tard, car c’est effectivement ce qu’il faut faire, depuis Lion, il est fortement conseillé de faire une copie de l’installer avant de continuer… au cas où.

Mon Mac ne redémarrera pas, je fais partie de ceux qui ont eu le petit bug de l’installeur, tu sais, le fameux fichier qui n’était pas supprimé et qui faisait que Lion croyait qu’il n’était pas installé… et donc relançait la procédure d’installation… en boucle.

Sur le coup j’ai été très surpris, pas habitué à ce genre de bogue bizarre chez Apple, un peu comme si tous les matins je me réveillais en me demandant si j’étais réveillé…

C’est à partir de Lion que je vais aussi découvrir ce que c’est de devoir régulièrement rebooter son ordinateur sans raison, pratique que je ne maîtrisais pas, n’ayant jamais utilisé Windows…

Lion et le nouveau paradigme d’Apple concernant les protocoles réseaux, les autres machines locales qui changent de nom ou d’icône, qui sont connectées tout en étant déconnectées, déconnectées mais connectées, ou encore déconnectées et déconnectées… quand ce n’était pas tout simplement connectées parce que connectées (plutôt rare ça).

Web développeur de mon état, j’ai toujours eu un serveur Mac chez moi sur lequel j’hébergeais mes services, Apache, MySQL et PHP que je partageais dans une zone DNS locale limitée à mon réseau particulier que j’avais configuré en éditant les fichiers de Bind9.

Mon premier AMP, je l’ai compilé moi-même, mon QuickSilver 867 s’en rappelle encore, PHP m’avais à l’époque pris 5 heures pour se compiler, mais j’avais réussi.

Puis vint Mountain Lion et un sursaut d’amélioration, enfin pas sur le réseau, et encore moins sur le WiFi, Airport ayant décidé d’être de plus en plus mauvais au fil des versions sur ce point-là.

Même pas mal, je suis plus dur à cuir que ça, je ne vais pas me laisser bouffer par ce paquet de silice et je m’en sortirais quand même, mais avec ce sentiment que la qualité se dégrade de plus en plus.

Apple va continuer et sortir Maverick… qui sera l’un des éléments qui me pousseront à démissionner, ne supportant plus les griefs légitimes des clients à qui je devais mentir ouvertement, les accusant presque d’être à l’origine de tous leurs maux, alors que j’avais les mêmes problèmes en privé, mais que je ne pouvais pas le dire.

Difficile d’être formateur sur les technologies Apple et de se retrouver comme un con devant 10 élèves en train d’essayer de leur expliquer comment configurer Time Machine sur une Time Capsule… visible, mais inaccessible et qui donc refuse de valider la procédure d’activation. Obligé de finir mes démonstrations par des pirouettes, accusant la mauvaise qualité des connexions Internet pour expliquer les dysfonctionnements… du réseau local… hm !

« Messages », « Facetime », « Accéder à mon Mac », technologies qui ont une fâcheuse habitude à ne pas fonctionner, ou que l’on doit régulièrement réactiver sans raison apparente. Technologies qui pourtant faisaient la force d’Apple et qui représentait pur moi l’essentiel de mes démonstrations.

Quand j’y repense, j’ai un peu honte d’avoir ainsi roulé mes clients dans la farine en accusant tout l’Internet alors que la connexion entre les deux appareils n’était que locale (environ 4 mètres, quand même !)…

Marre de mentir, je finirai par dire mes 4 vérités à mon patron qui en récompense me foutra à la porte, on ne critique pas Apple voyons.

Bon d’accord, il ne m’a pas viré que pour ça, mais ce bordel ambiant me faisait vraiment honte et c’était de plus en plus difficile de recevoir les clients, sachant que la plupart des problèmes qu’ils soulevaient étaient bien causés par cette médiocratisation en cours, mais que je devais réfuter pour défendre Apple coûte que coûte.

Tu n’imagines pas Tim à quel point j’ai été soulagé de me retrouver au chômage, certes je perdais des sous, mais je gagnais tellement en qualité de vie.

J’ai repris mon ancienne occupation de père au foyer, et accessoirement de Web Développeur, et j’ai commencé à démonter WordPress, j’avais une idée pour un thème particulièrement optimisé, responsive, moderne et tout et tout, la consécration de nombreuses années de développements personnels enfin personnifiée dans un produit que j’allais peut être pouvoir vendre.
Pas facile le WP, mais bon, c’est le jeu.

Entre temps, mon QuickSilver va mourir de son alimentation (bonjour le choc après toutes ces années de bons et loyaux services), je réussirai à récupérer les données hébergées sur le serveur en démontant le disque dur et activerais le serveur local de mon iMac pour continuer à bosser.

En passant, merci d’avoir supprimé le partage Web, heureusement que je maîtrise (à mon humble niveau) le terminal et que je sais plus où moins quels fichiers modifier pour relancer mes services, cela ne me prendra que deux ou trois jours… seulement !

Mais voilà, je n’imaginais pas Apple faire pire, c’était sans compter sur Yosemite, le pire « truc » jamais produit par la pomme, une sorte de version bâtarde de Mac OS 7.5.5… en plus… euh… moderne.

C’était pourtant bien parti, j’avais fait la demande pour le bêta test public et j’avais été accepté, j’ai donc eu la chance de tester Yosemite avant tout le mode et pour une bêta je l’avais trouvé plutôt stable.

J’ai donc sauté sur Yosemite à sa sortie publique, je le regrette fortement, si j’avais su que cela m’amènerait aujourd’hui à reconsidérer mon métier…

Dès le premier redémarrage de Yosemite, je vais perdre mon serveur… ne cherchez pas le lien, c’est un peu comme si vous vous vouliez installer un nouvel autoradio dans votre voiture, et qu’en retour la cafetière du voisin se mettait à faire du thé.

L’explication est d’une simplicité presque vexante et se résume à la superbe nouvelle barre d’adresse / recherche unifiée de Safari qui décide d’elle même si vous tapez une URL ou une requête Google…

Rappelez-vous ci-dessus je vous parlais de mon serveur sur lequel j’avais défini une zone DNS très privée (toutes mes machines ayant leur propre nom de domaine du type : roger.truc, albert.truc) qui définissait une extension de domaine fictive le .truc

Ben voilà, avec Yosemite, les bogus sont tout simplement impossibles car Safari considère sans vous le demander que c’est une requête Google… bonjour la faille de sécurité, je suis même étonné que personne ne se soit lancé dans une procédure sur ce point-là, mais en même temps, les professionnels étant sérieux par définition, il serait logique de penser qu’ils utilisent de moins en moins le Mac, préférant utiliser de vrais outils.

Je vais sauver ma mise grâce à Ubuntu Server 14.04 que j’installe en urgence sur mon vénérable MacBook Noir, deux heures après, j’ai un serveur fonctionnel, mes bogus sont revenus grâce à Firefox et FirefoxDevelopperEdition (une tuerie ce truc) et le serveur tourne H24 depuis plusieurs mois sans le moindre problème, un seul reboot pour raison de sécurité.

Je suis du genre à persévérer et faire abstraction, je ne vais pas vous citer tous les problèmes rencontrés, j’en aurais pour 8 pages de plus, citons seulement Safari, qui pour un développeur Web est quand même un outil important.

La barre d’adresse / recherche unifiée ! Mon cher Tim, as tu seulement posé la question à un seul développeur Web avant de valider cette aberration ?

J’ai un projet sur le Net, et je le protège avec un certificat SSL, tu sais, le petit ’s’ que l’on ajoute au protocole dans l’adresse, le HTTP devenant HTTPS…

Ben tu vois, je clique dans la barre d’adresse et je n’ai que le nom de domaine machin.com, envolé les trois w et le http://…

Bon, ce n’est pas grave, je le tape à la main pour vérifier mon certificat, puis constatant que ça marche, je reviens sur le HTTP pour vérifier que je me fais bien éjecter par mon script.

Ah ben là, l’adresse est entière, chouette, je n’ai qu’a enlever le ‘s’ et ça roule.

Je dois retester en HTTPS, pas de problème, je clique dans la barre… et toute la partie protocole à encore disparue… c’est lourdingue comme tu ne l’imagines pas Tim, vraiment lourdingue.

Et je ne parle pas des cookies qui me demanderont plusieurs heures de recherches dans les arcanes sombres de Safari pour les retrouver, ou leurs gestions dans les préférences qui d’un coup se limitent à « supprimer toutes les infos liées aux sites (cookies, caches, LocalDB) » là où avant on pouvait supprimer juste le cache ou juste le cookie…

Mais bon je suis tenace et quand je reçois un mail d’Apple me demandent de tester la dernière bêta 10.10.3 avec le tout nouveau Photo, je m’exécute tranquillement et me lance dans l’aventure… et quelle aventure mon ami, la dernière pour tout te dire, juste la dernière, si j’avais su…

Apple me conseille d’installer cette bêta sur un disque externe, merci de me le préciser, comme si je n’avais pas un disque dédié, je te rappelle Tim que je l’ai déjà testé le bidule au cas où tu aies oublié.

Je vous écris cet article depuis le Mac de mon fils, mon iMac n’a pas survécu à ce test et il est mort tranquillement quelques jours plus tard…

Tu vois Tim, avec ta parano de vouloir tout contrôler, tu identifies les machines éligibles aux bêta test par leur numéro de série…

Je reprends, tu me conseilles d’installer la bêta sur un disque externe, ce que je vais faire, mais tu identifies ma machine sur son serial number…

Une fois de retour sur ma version normale, je vais découvrir un App Store complètement bogué qui est bloqué sur la mise à jour 10.10.3 bêta… euh… et plus aucune autre mise à jour ne me sera plus jamais proposées.

Les lenteurs vont se faire de plus en plus régulières et violentes, jusqu’à tout à l’heure ou je serai forcé de redémarrer le Mac… il ne redémarrera pas.

J’ai tout essayé, je te rappelle mon cher Tim que je suis un ancien tech certifié, je crois savoir à peu près quoi faire dans ces cas-là.

Finalement, j’ai tout réinstallé et tu me croiras si tu veux, mais maintenant j’ai un Yosemite 10.10.0 et App Store ne me propose que la 10.10.3 bêta.

iTunes et mail sont lancés, mais n’ont plus de fenêtres… cool.

Les lenteurs sont juste incroyables, environ 5 minutes d’attentes toutes les 5 secondes…

Dernière chance, formatage et clean installe… en croisant tous les doigts que je trouverai pour que Time Machine fonctionne…

Le couperet est tombé, ma sauvegarde Time Machine, que j’ai pourtant vérifiée avant de lancer la clean installe, est corrompue…

J’ai TOUT perdu, je n’arrive même pas à ouvrir l’image disque, 816 Go de données qui occupent de l’espace mais qui ne sont pas récupérables…

J’ai du mal à écrire, je n’ai aucun moyen de calculer la perte, elle est juste énorme.

Bien entendu, le dossier contenant une grande partie des éléments de mon procès en cours fait partie des éléments perdus, la partie adverse va pouvoir s’amuser, la plupart de mes preuves ont disparues…

En gros, pour me remercier d’avoir testé ton machin, tu viens juste de supprimer ma vie informatique, plus de 20 ans de travail, des milliers de fichiers originaux, des millions de lignes de codes…

Comme tu as pu le voir au cours de mon récit, j’en ai fait des efforts pour toi, mais là, j’arrête les frais, ce n’est plus possible, de toute façon je n’ai plus l’envie, c’est plié, adieu Apple…

Il est 2 h 30 du matin, l’iMac est sur la table d’opération depuis 17 h 30 et je crois que je vais arrêter de me battre, je dois accepter, c’est ainsi, c’est la vie.

Je ne suis même pas en colère Tim, tu vois, quand l’iMac fonctionnait encore, je pestais à chaque bug et je m’énervais 50 fois par jour, maintenant, je n’ai plus rien, donc fatalement plus de raison de m’énerver.

Non, je ne suis plus en colère Tim, je suis juste triste et plutôt serein, aujourd’hui j’ai une idée claire de mon avenir, car il ne sera plus lié à l’informatique, ces expériences ont eu raison de ma passion, je vais maintenant pouvoir me consacrer à des choses plus importantes, mes enfants, mon jardin, mes amis, ma famille et l’écriture, j’aime écrire.

Salut à toi, Tim, bonne chance pour la suite.

Ce fut malgré tout une belle aventure.

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(")_(") Maître Maa

Je ne suis pas un sale zor et j’emmerde ceux qui le pensent !

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Lettre ouverte

Monsieur le Maire du Tampon, Mesdames et Messieurs les Maires des autres communes de l’Île, Réunionnaises, Réunionnais,

Je tiens à exprimer toutes mes excuses aux habitants du quartier du marché couvert, pour le bruit causé par mon altercation avec un employé communal ce matin 10 octobre 2014, j’ai bien dit le bruit, pour les propos, je clarifie ci-après.

La rue Machin [1] est très étroite à cet endroit près du garage de réparation automobile, et nous, habitants du quartier, avons l’habitude de slalomer pour nous frayer un chemin, surtout en journée la semaine, et franchement, même si des fois c’est limite, cela ne me dérange pas plus que ça, c’est la vie, et puis quelque part, cela fait partie des charmes du quartier, aussi…

Maintenant, si quelqu’un se met à faire des travaux sur la rue, il est tout de suite moins facile de circuler, surtout si la zone de travaux n’est pas déclarée par des panneaux, ou que lesdits panneaux sont placés directement sur la chaussée, rendant alors la circulation pratiquement impossible dans de bonnes conditions, c’est le moins que l’ion puisse dire.

Bon, je ne suis pas du genre à chipoter pour quelques centimètres, ni quelques minutes non plus, mais voyant sept personnes en train de travailler sur le chantier, dont quatre qui ne font rien, fument leurs cigarettes ou papotent ente elles, je me permets alors de les interpeller pour leur demander de déplacer le panneau de quelques centimètres, histoire de faire sauter le bouchon de la rue.

Je ne puis décrire la réponse d’un des personnages inutiles du chantier (comprendre, un de ceux qui papote), car celle-ci sera visuelle, disons que « fait pas ch… » est la première expression qui me vient à l’esprit pour traduire le geste.

Pas content, je réitère ma demande avec un peu plus de vigueur, et sa réponse déclenchera toute la procédure : « biiip sale zoreil… »

En 2014, sur notre Île, il y’a encore des comportements comme celui-ci, et tout cela commence à devenir inacceptable pour les victimes.

Marre de ce silence, de cette paix sociale, qui sous prétexte de ne pas froisser certaines catégories sociales, dénigre le blanc de métropole pour tous les crimes commis par des centaines de générations avant lui, et qui petit à petit à finit par entrer dans le langage commun, c’est vrai quoi, pourquoi s’offusquer quand quelqu’un vous traite de sale zor, ce n’est pas si grave finalement…

Sauf que c’est souvent, très souvent… trop souvent, et le fier Réunionnais que je suis en a un peu marre de se faire insulter par ses frères parce qu’il est français…

C’est quand même un comble non, oser demander à un inactif (accessoirement employé communal en service), de bien vouloir offrir quelques calories à un concitoyen et se voir insulter en retour est une situation tout à fait normale que le sale zor que je suis aussi devrait apparemment accepter et vivre sans réactions, sauf révérence et soumission, peut être… et encore.

Oui ma réaction de ce matin a été virulente, mais quelque part, ce n’était qu’une goûte d’eau, le vase était déjà à ras bord, et ce qui en est sorti n’était que le fruit de cet emmagasinage qui me pourrissait l’esprit depuis tant d’années, fatalement, ça à pété…

Oui j’ai pété un plomb, mais c’est toujours mieux que de les distribuer non ?

Quelque part, ce n’était que justice après toutes ses années à subir ce racisme patent, on ne peut reprocher à quelqu’un de décider d’arrêter de subir des agressions, et il serait temps de s’attaquer aux agresseurs, ou plus simplement, d’essayer de faire évoluer leurs idées.

Ils étaient sept, quatre regardant les trois qui bossaient…

Cette image qui pourrait prêter à sourire, sera pourtant confirmée quelques instants seulement après et par le plus grand des hasards, par une publication sur Internet d’une habitante d’un autre quartier du Tampon, qui photographie à l’appui, s’étonne de voir 10 employés communaux sur un chantier de quelques mètres carrés, coïncidence ?

Non, réalité, qui même prise au énième degré n’en est pas moins constable par les faits pratiquement tous les jours.

Nos impôts… avouez qu’on est un peu en droit de se poser des questions non ?

Et que dire alors lorsque l’on se voit ainsi insulté pour avoir osé demander à un travailleur de faire son travail ?

Ils étaient sept, quatre regardant les trois autres bosser, mais c’est moi le sale zor ?

Quant au concerné, je n’ai pas grand-chose à lui dire, si ce n’est que je suis vraiment désolé pour lui, au moins pour cette vie-là.

Ils étaient sept et six ont baissé les yeux pour regarder par terre, validant par leur lâcheté, le comportement raciste de leur collègue…

Il y’a un véritable danger dans la démocratisation de cette expression et la laisser ainsi gangréner le langage commun jusqu’à pratiquent devenir une réalité n’est pas vraiment la meilleure des voies à suivre et n’augure rien de bon pour l’avenir.

Il ne faut pas laisser certaines expressions accéder au langage commun, ou alors, bien les cadrer, sale zor n’est pas une expression sans conséquence, elle traduit une pensée qui ne souffre d’aucune ambigüité, une pensée obscure, car raciste.

Je ne suis pas un sale zor, je suis Réunionnais, je suis fier de l’être et je dis non à cette expression, elle doit disparaître des habitudes locales pour intégrer la réalité de sa fonction, c’est une insulte raciste, et son usage doit être réprimé, ou tout le moins cadré.

Un Réunionnais,

Notes
[1] : Le nom de cette rue n’a pas d’importance finalement, le but de cet article n’étant pas de faire sanctionner qui que se soit, les concernés se reconnaîtront… ou pas.

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(")_(") Maître Maa

 

Renoncer pour l’amour de ses enfants…

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Soit pauvre et tait toi… physiquement… ferme là quoi !

Personne en ce monde ne peut imaginer ce que l’on ressent lorsque l’on se noie au milieu d’un fleuve en furie.

Bien en sécurité sur la berge, l’Homme regarde et compatis, ne sachant trop que faire, réfléchissant sur les causes, les raisons, les responsables, il regarde l’autre sombrer…

Mais celui qui se noie lui, à une tout autre vision des choses, il n’est pas vraiment concentré sur les questions relatives aux détails de sa situation, et franchement, il s’en tape royalement le coquillard, il est juste en train de voir la mort à chaque seconde et la seule chose qui lui ferait plaisir en cet instant, c’est juste une main pour l’aider à sortir de cette merde, et promis, après il discutera des causes et autres responsabilités avec qui vous voulez.

Il suffit de quelques secondes pour se noyer, et 18 mois plus tard, j’entends encore la société qui de la barge, me confirme que j’ai droit à de l’aide et qu’elle arrive bientôt…

Sauf que bon, désolé de te décontenancer petite société, mais cela fait belle lurette que mon instinct de survie à réussi à me sortir de cette merde sans aide, j’ai réussi à rejoindre le bord sur lequel j’ai pu, avec bonheur, remettre le pied.

J’ai survécu au pire, je suis vivant et j’ai vraiment faim de vie.

Mes agresseurs se sont fait tirer l’oreille, leurs actes ont été classés, au final, j’en arrive même à me demander si j’ai bien passé un an au milieu du fleuve à essayer de survivre, à lire les conclusions, il ne s’est rien passé… ouche !

La machine, emportée par son élan, que dis-je, embourbée dans son inertie, continue de traiter mon affaire comme si de rien n’était alors que dans les faits, en ne réagissant pas aux nombreuses provocations de l’autre partie, elle ne fait que me conforter dans mon inexistence de justiciable invisible qui de fait à bien du mal aujourd’hui à croire même aux formules de politesse présentes en bas des courriers, à la fin, on en vient à douter de tout, que voulez-vous.

Les enfants dans tout ça ?

Partout je lis des témoignages de parents divorcés ou divorçant, et bien souvent, dans les cas les plus difficiles, il est un des deux parents qui prendra sur lui une bonne partie des concessions de manière à clore l’affaire au plus vite et ne pas déranger les enfants plus longtemps.

J’en suis arrivé à me demander si finalement, je ne devrais pas laisser tomber une liste de requêtes parfaitement légitimes et longue comme le bras, pour que cette affaire se termine et que les enfants sachent une fois pour toutes à quelle sauce leur avenir sera mangé.

Le plus difficile dans ce genre de décisions, c’est que l’argument numéro un est justement celui qui fait défaut à cause de la partie adverse, qui elle en est plus que pourvue et peut même s’en servir pour assurer la négociation à son avantage.

On parle bien entendu d’argent, c’est connu, un père au foyer handicapé chômeur qui se bat pour défendre son honneur et ses enfants, ne peut être qu’un beau fumier de profiteur qui ne cherche qu’à ruiner sa pauvre fonctionnaire de future ex-épouse qui elle n’a eu que le temps de faire évoluer sa carrière pendant que monsieur torchait les mouflets.

Vous pensez bien bien que tous les privilèges qu’elle à gagné grâce au sacrifice de son connard de mari lui sont définitivement acquis sans qu’il puisse prétendre à un quelconque morceau de quoi que se soit voyons.

Pour moi, c’est une ruine financière absolument impossible à remonter tant que les responsables ne seront pas invités à rembourser ce qui a été oublié et le temps passant, cette ruine ne peut que s’aggraver…

Tout laisser tomber, alors que je suis dans l’incapacité de prétendre à quoi que se soit pour assurer l’avenir de mes enfants, c’est avoir le courage de choisir la paix pour mes enfants, quitte à ce qu’ils me détestent le reste de leur vie pour ça…

Grâce à son inertie et son incapacité à agir dans cette affaire, la justice française me fait comprendre que je n’ai pas à discuter, que mon épouse a le droit de me ruiner, de m’endetter, de m’affamer et que les enfants n’ont pas voix au chapitre.

En gros, la justice française se moque totalement des justiciables lorsqu’elle ose dire que les pères ont autant de droits que les mères.

Si j’avais fait le dixième de ce qu’elle a fait, je serais déjà en taule depuis un bon moment.

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(")_(") Maître Maa

Les banques se foutent vraiment de la gueule du monde…

wp-media-18Et cela ne semble pas les déranger plus que ça !

Il y’a quelque temps de cela, je commettais ici même un petit billet sur le même sujet, relatant par l’exemple comment ma banque se permettait de me voler mon argent en décalant subrepticement les opérations de crédits et de débits de manière à ce que les débits interviennent juste avant les crédits, provoquant ainsi des « incidents » qui bien entendu sont plus que fortement facturés par la banque.

Bien entendu, j’ai immédiatement pris contact avec mon conseiller pour lui demander de décaler mon prélèvement mensuel de manière à ce que j’aie le temps de faire les virements depuis mon autre compte, et bien entendu, il n’a rien fait et j’ai encore 16 € de « frais de vol » à payer ce mois-ci.

Encore une fois, le petit détail qui tue sur le relevé, c’est l’ordre d’affichage qui ne correspond pas aux dates, comme par hasard, et comme vous pouvez le voir sur l’image ci-après, c’est justement le mouvement de mon virement qui est « mal daté » et qui provoque les frais d’interventions.

releve-banquea-2

 

Ce même mouvement qui est pourtant bien passé le mois d’avant à la bonne date (ce prélèvement et l’assurance associée, sont les deux seules choses qui me font conserver ce compte, sinon, il y’a bien longtemps que je l’aurais vaporisé, avec le banquier qui va avec bien entendu).

Sur mon autre compte, la date correspond bien à l’ordre d’affichage, soit le 7 mars…

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Ma lame de guillotine est bientôt terminée, il ne me manque plus que le support.

J’en ai vraiment ras le bol de ses voleurs à cols blancs, et comme je sais que je ne suis pas le seul, j’en suis aujourd’hui à espérer que ça explose au plus vite, histoire de me faire plaisir sur certaines personnes…

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(")_(") Maître Maa

Maverick partage comme bon lui semble ?

wp-media-28Un carnet d’adresses bien peu étanche…

Stupéfaction hier soir après avoir suivis un lien contenu dans un courriel en provenance de Linkedin m’invitant à valider une demande de contact qui m’avait été envoyée par un ami.

Le connaissant j’ai bien entendu validé la demande, et une fois celle-ci confirmée, j’ai immédiatement été redirigé automatiquement vers une page me proposant des contacts qui pourraient m’intéresser, jusque là rien de bien folichon, et généralement, je ferme la fenêtre sans trop chercher à en savoir plus.

Sauf qu’hier soir, je remarque d’entrée que les contacts proposés me sont pratiquement tous connus.

Partant de là, mon intérêt s’aiguise et je me décide à y jeter un œil de plus près.

Impressionnant, je les connais effectivement presque tous, et si parmi eux j’en remarque certains qui ont un compte Linkedin, je remarque surtout un grand nombre de propositions qui ne sont reconnaissables qu’à leurs adresses courriel affichées en clair.

L’analyse est rapide et très vite je découvre qu’il s’agit en fait de pratiquement tous les contacts de mon carnet d’adresses personnel que je n’ai jamais partagé avec Linkedin. Certains contacts proposés sont en ma possession depuis des années et plusieurs d’entre eux ont changé d’adresse, les adresses affichées ne sont donc plus actives depuis bien longtemps, et jamais leurs propriétaires ne se seraient amusés à ouvrir un compte Linkedin avec des adresses non fonctionnelles…

Je suis un peu courroucé sur le coup, je ne suis pas né de la dernière pluie et je fais extrêmement attention à tous mes comptes sociaux, qui généralement sont très bien configurés pour n’afficher que ce que je veux bien partager et surtout, aucun de mes comptes (aucun !) n’a accès à mon carnet d’adresses personnel.

Alors, comment expliquer que mon carnet d’adresses se retrouve ainsi partagé sur Linkedin sans que j’en aie fait la demande ni même que j’ai à un moment accepté et encore moins validé le partage ?

Mac OS X déciderait-il de lui-même que mes données personnelles méritent d’être partagées ?

Et si oui, de quel droit Apple s’autorise ce genre de décision sans en avertir au préalable l’utilisateur ?

Ou bien, et c’est malheureusement l’explication la plus crédible, ne serait-ce finalement qu’un bug de plus comme il en sors de plus en plus depuis Mac OS X Lion et qui semblent désormais faire partie du quotidien d’Apple ?

J’utilise le matériel Apple depuis mon premier Mac, un Mac + en 1989, et j’ai toujours été très satisfait de mon expérience utilisateur, en grande partie grâce à l’absence de bugs.

Mais voilà, je constate malheureusement une recrudescence des dysfonctionnements en tout genre depuis Lion, et franchement, je regrette vraiment Snow Leopard qui pour moi restera définitivement le dernier vrai système sorti des cartons de Cupertino.

Quant à Mountain Lion et maintenant Maverick, je suis véritablement dégoûté par le nombre impressionnant de bugs, de dysfonctionnements ou tout simplement de nouvelles façons de voir les choses qui font qu’on ne contrôle désormais pratiquement plus rien.

Je ne parlerais pas de cet iCloud qui non content de nous imposer un stockage externe, est très souvent à l’origine de pertes de données significatives que l’on ne peu corriger qu’en le désactivant.

Encore une conséquence de ce nivellement par le bas qui semble aujourd’hui faire partie de notre vie, tous secteurs confondus…

Triste, vraiment très triste 🙁

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(")_(") Maître Maa

Les banques se gavent…

wp-media-40Et elles nous gavent !

Les banques se foutent vraiment de nous et le font sans le moindre scrupule, il faut dire qu’avec les protections offertes par nos gouvernements, elles auraient bien tort de ne pas en profiter.

Ce sont les championnes des frais en tout genre, quand il n’y en a pas, elles en inventent et si malgré tout vous arrivez à éviter le pire, elles trouveront toujours un moyen de vous en faire payer quand même.

Chronologie des faits :

Virement depuis le compte A le 6 janvier pour provisionner le compte B en prévision d’un prélèvement automatique mensuel ayant lieu généralement le 7 du mois.

La banque A le validera le 7…

Bien entendu il sera crédité par la banque B seulement le 8 et bien entendu aussi, le prélèvement sera refusé.

Le 10, la banque B facture deux fois des frais de commission d’intervention de 8 €…

Amusant n’est-il pas ?

Regardons les relevés (copies d’écran des comptes bancaires en ligne) :

La banque A fait bien état d’un virement effectué le 7 est la date de validité est bien le 7… aussi…
releve-banquea

La banque B quant à elle, nous fait une pirouette à la Jean-Richard de la grande époque, c’est carrément épique, il faut bien regarder le tableau…
releve-banqueb
Remarquez la logique dans l’ordre affiché, on commence de haut en bas par le 11, puis le 10, puis… le 7 pour terminer au 8…, bien sûr et comme par hasard, c’est la bonne ligne qui est mal datée, grrr !

Vu de mon logiciel de compta cela donne :
releve-logiciel-compta
Sur cette capture on voit que le découvert est bien provoqué par les deux prélèvements concernant les fameuses commissions d’intervention, sans elles, je passe, grâce à elles, je suis quitte de payer 16 €… pour rien !

Bon, c’est une interprétation comme une autre, et je suis bien conscient que les banques ont de très bons arguments pour expliquer ces petites subtilités, je n’en crois pas un mot bien entendu, tout le monde sait que les banques font ce qu’elles veulent…

Je pose alors cette petite question à ma banque A pour qu’elle m’explique pourquoi tous mes paiements par carte bancaire sont datés de la veille (colonne valeur), tickets de caisses à l’appui ?

Ce petit exemple ne souffre d’aucune ambiguïté quant à son aspect « je me fous de votre gueule en toute impunité et je vous emmerde ».

Quand ça les arrange, elles calculent la veille, sinon, quand ça les arrange, elles calculent au lendemain…

Franchement mes très chères banques, vous croyez vraiment pouvoir échapper à la guillotine là ?

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La loi de la Canne !

wp-media-27La Canne à sa loi ?

Ah, la canne et les tracteurs sur la 2X2 voies à terre plein central… (c‘est pas une 4 vois, tudjiuu !)

Le 29 septembre 2011, je me rendais à mon travail, comme tous les matins, à moto et en prenant la RN1.

Sortant de St Pierre et me dirigeant vers St Gilles, je venais de passer la dernière sortie (juste avant la Balance), et je voyais déjà au loin, un tracteur qui roulait tranquillement sur la voie de droite.

J’étais moi, comme presque tout le monde, sur la voie de gauche, et suivais le rythme général à environ 90 / 100 km/h…

De loin, j’avais bien repéré la voiture qui étroit coincée derrière le tracteur, et qui ne pouvait pas déboîter à cause du flux de la voie de gauche, mais, en bon motard qui se méfie de tout, je gardais quand même un œil dessus, au cas où !

Et ce qui devait arriver arriva. Arrivé devant la station, le conducteur de la voiture, excédé, déboîta pour doubler et la catastrophe se produisit…

Enfin, justement, elle ne se produisit pas, les deux voitures devant moi, qui me séparaient de l’obstacle, freinèrent comme elles le purent, partant en glissades plus ou moins contrôlées pour éviter le pire…

Je me rappelle alors l’image du parechoc du 4X4 qui se trouvait devant moi, pourquoi juste le parechoc, je ne l’expliquerai jamais, peut être que c’est là que j’ai imaginé terminer ma vie ce jour-là…

Freinage d’urgence, évitement par la droite, la voiture devant moi ayant choisi l’évitement par la gauche, je n’avais plus de place de ce côté-là, glissade des deux roues, le parechoc qui se rapproche, la mort avec lui…

Je suis passé à quelques millimètres du parechoc, ce qui, dans ce genre de situation, reste toujours trop près de la mort… à mon goût…

Heureusement, les quelques véhicules qui sortaient de la station ont compris et ont ralenti leur introduction, ce qui m’a permis de terminer mon freinage sur la voie de droite.

Oui mais, en période de canne, y’a toujours quelques paillent qui traînent sur le bitume, et l’une d’elles eu la mauvaise idée de se mettre sous ma roue avant… provoquant une perte d’adhérence fatale… et donc ma chute.

Heureusement, à ce moment-là, j’étais presque à l’arrêt et ma chute fut plus anecdotique qu’autre chose. Quoi que, presque 2 000 € de réparation quand même grâce au prix du compteur, aie aie aie, merci Ducat’…

En allant déposer plainte, passage obligé pour faire marcher l’assurance, je suis tombé sur un policier, motard lui aussi, qui ne put s’empêcher de s’emporter tellement la situation le scandalisait.

Il m’a alors expliqué qu’en temps que motard ET gendarme, il était doublement énervé, d’abord parce que les problèmes dans cette zone (vers la balance, dans le virage en face de SOGELEC) étaient monnaie courante et qu’ils étaient pratiquement tous causés par des tracteurs roulants trop doucement…

Pour « illustrer » ses propos, il a sorti une carte sur laquelle figurait les zones où étaient tolérés les tracteurs, et si effectivement ils ont le droit d’emprunter la RN1 pour éviter de passer par le radier de la Ouaki, cette zone de tolérance commence normalement à Pierrefonds pour se terminer à la raffinerie du Gol.

Au-delà de cette zone, les tracteurs sont interdits et ils n’ont donc rien à faire au niveau de la balance.

Je présume que les pouvoirs publics attendent qu’il y’ait un mort pour se rappeler au souvenir des exploitants de la Canne et faire appliquer la loi ?

Aujourd’hui, devant me rendre sur St Leu, j’ai vu venir le coup, exactement au même endroit, un tracteur, une voiture coincée derrière, sauf que là, la file de gauche n’étant pas encombrée, j’ai ralenti pour laisser le pauvre gars déboîter pour doubler.

Alors je pose cette question aux pouvoirs publics, quand comptez-vous faire appliquer la loi aux tracteurs de Canne ?

Il suffirait de deux ou trois gendarmes dans la zone pendant quelques jours pour vérifier ce non-respect, et sanctionner les malandrins.

À moins que le secteur de la Canne ne jouisse d’une législation adaptée et secrète, ce qui, si c’était vérifié, pourrait terminer de mettre les Réunionnais en colère.

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(")_(") Maître Maa

P.-S.

Quelques jours plus tard, en voiture cette fois-ci, je me rendais à la plage avec femme et marmaille, quand on a été bloqué sans raison par une grève-surprise des routiers de la Canne, juste après la sortie du Gol. Je ne sais pas si les autres automobilistes s’en rappellent, mais je n’ai pas attendu une seule seconde, j’ai immédiatement klaxonné sans interruption jusqu’à ce qu’ils bougent. J’ai été suivi dans mon geste bruyant par pratiquement tous les automobilistes présents ce jour-là et ils ont vite rouvert la route. Ils ont du se dire que la colère commençait à gronder, et qu’il y’a avait quand même quelques dizaines de voitures très énervées.