Soyons fier de notre système judiciaire… ou pas !

jeff-koons-parodi--par-lili-oto

Bonjour journal, salut lecteur,

Je suis, au dire de Mme Taubira, un justiciable fier du système judiciaire qui le défend et qui, toujours selon elle, est ici à la Réunion plus que compétent, la preuve étant le si petit nombre de dossiers en souffrance…

Je ne saurais trop lui conseiller de consulter un spécialiste, à sa discrétion un ophtalmo ou un psy, mais un tel aveu d’aveuglement est quand même quelque peu inquiétant pour quelqu’un qui exerce un mandat public requérant de telles responsabilités.

Fier ?

Euh…

Un énorme mensonge du genre : « oui, il est possible qu’il puisse y avoir éventuellement de petits dysfonctionnements locaux et ponctuels dans de très rares cas où l’instance judiciaire est mise à défaut sur l’ensemble de ses constats autant sur la cause à pourvoir, mais aussi sur le sentiment aspiré de sa compétence absolue, sans oublier la nécessité de favoriser l’ajout intrinsèque d’un contrat générique… en partie… », serait très certainement mieux passé que cette énorme faute de goût consistant à juste éluder le sujet.

Comment pourrais-je être fier de ce système judiciaire qui se moque royalement de moi depuis bientôt deux ans ?

Les avocats réunionnais, très et trop chèrement payés aux goûts de bien des « défendus » locaux, sont, semble-t-il, tous atteints de la même maladie, proche d’alzheimer, mais pas assez pour être interdit d’exercer, et ont tous un problème d’emploi du temps, qui dès qu’il s’agit de bien vouloir répondre aux clients en provenance de l’aide juridictionnel, n’arrivent pas à lui trouver un créneau.

Créneaux qui quand il s’agit d’envoyer une relance pour impayé ou restant du, deviennent comme par magie disponibles en nombre.

Ah que je suis fier…

Ah ses petits oublis involontaires que l’on nous demande d’applaudir fièrement, les conclusions déposées trop tard, les éléments manquants, quand le dossier n’est pas tout simplement vide.

Mais Mme (dernière fois que je vous accorde une majuscule, faut pas abuser non plus, j’ai mes limites et ma fierté, bordel…), l’handicapé que je suis (ou j’étais plutôt au moment des faits) est super fier de savoir qu’il vit dans un pays où se faire gentiment casser la figure, pardon, je vais reprendre dans votre langue mme.

Mais mme, l’handicapé que je suis est super fier de savoir qu’il vit dans un pays où, une agression sur personne vulnérable est interprétée par les instances comme « avoir l’outrecuidance de profiter de son handicap pour mettre volontairement sa personne dans la trajectoire des poings de son adversaire dans le but d’obtenir une réparation financière dans une procédure ultérieure, le tout de manière préméditée »…
Je présume que je dois prendre le classement de mon affaire comme un geste magnanime du système à mon encontre qui à préféré ça à une procédure contre moi ?

Mais mme, c’est même avec une petite larme que je passe mes soirées au pied de « ma bougie chauffe plat » à comptabiliser le nombre absolument incroyable d’incohérences qui parsème mon dossier, tout en aiguisant tranquillement mon couperet pour me passer le temps et parce que j’aime cette douce et mélancolique mélodie de la pierre glissant paresseusement sur le fil…

Mais mme, c’est même avec une fierté non contenue que j’applaudis les décisions abjectes de nos chers (très chers, trop chers) procureurs, et c’est dans l’abandon le plus total que je m’incline lorsque vous mutez un vendu du système parce que le bougre, excusez l’insulte, le bougre disais-je à eu l’audace de pointer les dysfonctionnements du système et que cela servait les intérêts des justiciables réunionnais… que le diable m’emporte, mais nous vous devons la vie sur ce coup la mme…

Et nous vous la rendrons, sur le cou… aussi.
guillotine-ikea-02

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(")_(") Maître Maa

Papalacaz, un métier qui n’existe pas…

DSCN2647Et ne comptez pas sur Mme Belkacem pour que cela change…

Votre conjoint vous gonfle et vous avez envie de vous barrer de votre domicile conjugal ?

Vous avez arrêté de travailler pour vous occuper de vos enfants et votre situation financière est un peu compliquée (pour ne pas dire difficile), car vous êtes un peu, par obligation envers votre progéniture il va de soi, dépendant du salaire de votre conjoint ?

Alors, comme vous êtes une personne moderne, vous vous lancez dans une quête d’informations sur le sujet avec l’aide votre grand ami Google.

Diable, que d’informations en retour, il va falloir trier le bon grain de l’ivraie…

La première chose que vous allez remarquer, c’est les conseils de base qui sont assez récurrents pour être pris au sérieux.

Quels que soient le site ou l’intervenant, vous remarquerez quelques points qui reviennent très souvent :

  • On ne quitte jamais le domicile conjugal sans ses enfants (même quelques jours),
  • On ne vide pas les comptes,
  • On n’envoie surtout pas le futur nouveau conjoint discuter physiquement avec l’ancien (comprendre, pas de contrat sur la tête de l’ancien conjoint),

Les deux premiers points ont d’autant plus d’importance si vous êtes celui qui entretien le couple, comprendre, celui qui n’a pas arrêté de travailler pour se consacrer aux enfants. Sinon, vous risquez de voir l’accusation renforcée de fait.

Le troisième est juste ce que l’on appelle en langage humain standard, du bon sens

Mais voilà, ce que les textes nous disent ne représente malheureusement que la théorie, car dans la réalité, tout ceci n’est applicable que dans le cas, très courant il est vrai, ou c’est madame qui à arrêté de travailler, qui est dans une situation financière compliquée, et que c’est monsieur qui est parti en abandonnant ses enfants.

Si jamais, comme moi, vous avez le malheur d’être un de ces couples modernes qui ont choisi de mettre « papa » à la cuisine, aux couches, aux biberons, soit en gros « à la maison », la séparation ne vas pas se dérouler « comme prévu »…

Pour faire court, votre femme peut partir sans ses enfants, elle peut vider les comptes, et elle peut même vous envoyer son nouveau mec vous casser la gueule, je vous le dis tous de suite en parfaite connaissance de cause, elle ne sera jamais inquiétée, jamais !

Vous verrez même votre plainte classée… et ce n’est pas votre situation de personne diminuée (handicapée pour être précis) qui changera quoi que se soit.

Faites une autre recherche sur le net, et vous verrez que pour ce genre de faits divers, si jamais c’est le papa qui s’amuse à cela, il est immédiatement remis sur le droit chemin par le système judiciaire français, il peut même se retrouver avec de la prison avec sursis (voir carrément de la prison ferme) et très souvent, il sera condamné à verser des sommes considérables en « dommages et intérêts ».

Bien entendu, vous ne trouverez pas ce genre d’information sur le site de Mme Balkacem, elle qui contribue à ce que cet écart de traitement soit au contraire encore plus important en attribuant à « la femme » encore plus de droits, moins de devoirs et donc beaucoup plus de pouvoirs…

Maintenant que vous savez que le fabuleux métier de père au foyer n’existe pas vraiment, ou seulement dans la tête des « faiseurs de promesses avant les élections », vous voici armé pour supporter la suite, qui est d’entrée très mal partie, sachez-le…

Le premier réflexe qui nous vient à l’esprit, nous autres papas au foyer, est de rechercher du soutien, en commençant par celui des associations qui défendent notre cause.

À la Réunion, il n’y en a qu’une et c’est donc avec une certaine logique que vous la contactez dans l’espoir que celle-ci vous aidera d’une manière ou d’une autre.

Contact pris, celle-ci vous conseille alors une avocate de votre région (Saint-Pierre pour moi) qui s’est engagée auprès de l’association et qui est censée s’occuper des dossiers des adhérents avec plus d’attention que pour les autres dossiers…

En y regardant de plus près, vous découvrez que cette association est parrainée par plusieurs personnalités locales qui ne sont pas inconnues et qui sont même, pour certaines, connues pour ne pas avoir peur de dire ce qu’elles pensent.

Le tout ne fait que vous conforter, vous vous sentez enfin soutenu, vous adhérez, vous prenez contact avec l’avocate conseillée et vous engagez alors la procédure…

Vous voici tout frais adhérent de l’association Paire 2 Cœurs, carte en main, procédure en cours, serein et attendant la suite avec confiance…

La réalité sera toute autre, et c’est un peu le but de cet article, sachez-le tout de suite, il s’agit quelque part d’une belle arnaque, dans tous les sens du terme.

L’avocate désignée est une menteuse professionnelle qui n’hésitera pas à vous expliquer le déroulement de la procédure qu’elle va initier, tout en en mettant une autre en place, et qui bien entendu dessert totalement vos intérêts.

Elle ne répondra pas à vos messages, ne vous recevra qu’une fois ou deux pour vous dire des choses honteusement mensongères pour vous rassurer et faire en sorte que vous laissiez passer le temps en faveur de la partie adverse.

Elle n’hésitera pas à rajouter une couche de mensonge, quand au cours du déroulement de la procédure, vous allez découvrir des éléments qui ne semblent pas correspondre à ce qu’elle vous avait promis. Sur ce dernier point, elle n’hésitera pas à vous raconter des histoires rocambolesques pour vous embrouiller l’esprit.

Bien entendu, elle prendra votre fric, vous n’avez aucune inquiétude à avoir sur ce point-là.

L’avocate ne répondant pas à vos messages, vous prendrez alors contact avec l’association et vous découvrirez alors qu’elle est devenue d’un coup très silencieuse.

Silence qui une fois constaté vous forcera à admettre qu’il y’a collusion et donc complicité entre elle et l’avocate…

À ce stade de la procédure, vous n’avez que deux solutions, soit vous continuez sans rien changer et vous êtes sûrs de ne pas voir un seul de vos griefs reconnus et donc au contraire de les voir se retourner contre-vous, soit vous décidez de quitter cette avocate pour tenter une autre voix avec un autre défenseur.

J’ai choisi pour ma part la deuxième voix, qui n’est pas la plus facile, étant déjà dans une situation financière compliquée, savoir que vous venez de perdre 1 500 € d’honoraires pour rien, c’est déjà insupportable, mais en plus, savoir qu’il va falloir assumer les honoraires du prochain défenseur… bref.

Mais quand le nouveau défenseur, une fois votre dossier en main et après l’avoir analysé, vous explique que vous vous êtes fait entuber d’un bout à l’autre de l’histoire et que la suite risque d’être pus que très délicate, vous évoluez alors entre deux sentiments, le premier étant de prendre les armes et d’aller vous expliquer avec vos détracteurs, l’avocate, l’association, votre femme et bien entendu son agresseur de petit ami, le deuxième étant de vous reprendre et d’envisager la suite en respectant les procédures. J’ai bien entendu choisi la deuxième voix.

Mais voilà, la première avocate ayant outrageusement menti dès le dépôt de la première requête, vous vous retrouvez dans l’obligation de demander l’annulation pure et simple de la procédure pour pouvoir enfin engager la bonne… et là, c’est chaud bouillant.

L’argument utilisé pour demander l’annulation mettant en cause votre premier défenseur, le magistrat en charge de votre dossier va devoir prendre une décision, s’il accepte votre requête, il reconnaît implicitement les écarts de votre défenseur, et dans le monde judiciaire, rares sont les magistrats qui ont le courage de s’en prendre à un membre de leur corporation.

Quand bien même il accepte votre requête en annulation, la partie adverse va alors considérer cette action comme étant une déclaration de guerre, elle mettra alors en œuvre tout ce qui est en sa possession pour faire traîner les choses, et quand une des deux parties n’est pas très riche, le temps joue généralement en faveur de celui qui a les moyens d’attendre, ce qui n’est pas mon cas.

S’il n’accepte pas la requête, vous êtes bons pour pleurer et compter vos pertes, qui sont, vous vous en doutez, innombrables.

À commencer par la perte de vos enfants, votre situation financière ne vous permettant plus de les assumer pleinement (l’argument consistant à faire reconnaître l’asphyxie financière de l’autre n’étant pas recevable puisque ce n’est pas la bonne requête qui a été initiée) et aucune possibilité de faire reconnaître cette situation comme étant le résultat du comportement de votre conjoint. Le magistrat se fout bien de savoir que vous êtes devenu pauvre grâce aux actions destructives de votre conjoint, il s’en tiendra à la requête initiale qui ne prend pas ce genre de détails en compte.

10 ans de votre vie sacrifiée pour rien, un travail à plein temps non reconnu, votre carrière au point mort et que vous devez relancer, des comptes totalement asséchés et aucun espoir d’obtenir la moindre compensation… avouez qu’il faut avoir une certaine confiance pour continuer à vivre après ça.

Mais voilà, je n’ai plus rien à perdre, alors je ne vais pas lâcher l’affaire, cela prendra le temps qu’il faut, mais je me battrai, et quoi qu’on en dise, je le ferai avant tout pour mes enfants, quand on à vécu cette aventure fabuleuse qui est celle du parent au foyer, ceux-ci deviennent de fait comme partie intégrante de votre chaire et vous avec énormément de mal à imaginer la suite de votre vie sans eux.

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(")_(") Maître Maa

Avocat menteur, ce serait pas un pléonasme ?

wp-media-31Corruption de compétition

Acte 27, paragraphe 22, verset 18…

Après avoir galèré plusieurs mois pour pouvoir exfiltrer mon dossier de chez mon ex-avocate, je suis maintenant en mesure de confirmer la très très mauvaise gestion de celui-ci par celle-là…

Non seulement il y’a manifestement eu du laissé aller, mais en y regardant de plus près, et grâce à l’aide considérable d’un ami avocat qui à bien voulu jeter un œil dans tous ce fourbi juridique, il en ressort un dossier entaché de mensonges absolument infectes qui non content de me mettre dans une situation extrêmement délicate, démontrent surtout le caractère presque criminel du comportement de mon ex-avocate.

Je n’irai pas par quatre chemins, mon avocate est une menteuse, et je le dis sans détour, une menteuse…

Quand je l’ai rencontré la première fois et que je lui ai proposé mon affaire de divorce, j’ai été très clair sur plusieurs points, trois pour être précis :

  • L’adultère (divorce pour faute),
  • La danse (passion dévastatrice qui est à l’origine de la destruction de ma famille),
  • Audition des enfants.

Dès les premiers jours de notre correspondance par courriel, je lui demanderai par exemple :

  • Puis-je changer les serrures ?
  • Puis-je me désolidariser du compte bancaire commun ?

Par la suite, après la réunion de non conciliation, je constaterai plusieurs infractions à l’ordonnance commise par mon épouse et j’en avertirai mon avocate en presque temps réel :

  • Elle s’introduira à plusieurs reprise à mon domicile en mon absence, vidant les placards (l’ordonnance m’accorde la jouissance exclusive du domicile),
  • Elle va oublier de payer certaines de ses obligations (l’ordonnance lui impose le paiement de certaines sommes),

A ce jour, aucun des faits sus-cités n’à été respecté, ni fait l’objet d’une quelconque réaction de la part de l’avocate, je m’explique (j’ai bien d’autres détails croustillant, mais je m’en tiendrai à ceux-ci pour le moment) :

Premier point concernant la requête initiale et la demande de divorce pour faute, l’ordonnance fait état d’une demande de divorce sans considérations des faits à l’origine de celui-ci… premier mensonge…

Deuxième point, la danse, en absence de divorce pour faute, ce détail disparait de la procédure… deuxième mensonge…

L’audition des enfants, l’ordonnance indique que les enfants ayant été informés par leurs parents de leur droits à être entendus mais n’en ayant pas fait la demande, ils n’ont pas été entendu et ne le seront pas… troisième mensonge…

En possession de l’ordonnance, je me rendrai chez mon avocate pour me faire expliquer ces petits détails que je trouve étrangement peu en rapport avec ma plainte initiale ou ses précédents discours sur le sujet.

Elle me confirmera oralement lors d’un entretiens, que ce ne sont là que des lettres types et que je ne dois pas m’inquiéter, que tout ceci sera débattu lors de la phase contradictoire. Là encore il s’agira d’un énorme mensonge, mais ce n’est que le quatrième…

Concernant notre correspondance électronique, c’est très simple, elle n’a jamais (jamais !) répondu à mes messages, aucune réponse, jamais…

Résultat, mon épouse se pointera à plusieurs reprises à mon domicile car je n’ai pas oser changer les serrures de peur de me mettre en porte à faux avec la loi, un oubli de l’avocate qui va permettre à mon épouse de bien s’amuser.

Concernant la désolidarisation du compte commun, l’oubli de mon avocate se terminera par un découvert et des frais que je devrais assumer alors qu’ils représentent presque le double de ma capacité financière… Mon épouse va oublier de payer certaines de ses obligations, et ce sont mes provisions, à moi qui respecte mes engagements, qui seront absorbées par les oublis de madame… Chômeur, je verrai partir près de trois mois d’indemnités, et devrai en plus rembourser en urgence mes traites (pourtant provisionnées) à un cabinet de recouvrement…

Ces deux oublis me sont extrêmement préjudiciable, si mon avocate m’avait répondu pour les serrures, mon épouse n’aurait jamais pu s’introduire à mon domicile en mon absence, elle n’aurait pas pu vider les placards et ne serait pas partie avec pratiquement tous les documents administratif de la famille.

Si elle m’avait répondu pour la désolidarisation bancaire, je n’aurais pas eu à payer les oublis de mon épouse et je continuerais à jouir des provisions « en avance » que j’avais veillé à toujours verser sur le compte.

Ces deux points constituent à eux deux de multiples infractions à l’ordonnance de non conciliation, pourtant, mon avocate ne fera rien, ne rebondira pas, ne contactera pas la partie adverse, et laissera tranquillement l’eau couler sous les ponts.

Pire, un jour, elle va me promettre (oralement) de déposer un référé pour que mon épouse se fasse tirer les oreilles, mais elle n’en fera rien. Cinquième mensonge…

Aujourd’hui, je suis dans l’obligation de demander une annulation de la procédure en plaidant le manque d’information, mon avocate tenant un discours avec moi et un autre avec la cour, et je ne le découvre malheureusement que maintenant.

Cette demande d’annulation risque d’être refusée, auquel cas, je suis vraiment dégoûté car j’aurais tout perdu en croyant être défendu par un professionnel qui n’était en fait qu’un escroc… aie !

Si elle est acceptée, la partie adverse le prendra pour une déclaration de guerre et la suite de la procédure prendra encore plus de temps, les délais vont s’allonger… déjà que je suis sur la paille, je ne suis pas vraiment sûr de pouvoir tenir le coup, matériellement parlant.

Dans l’état actuel des choses, j’ai payé une avocate pour rien… super !

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(")_(") Maître Maa

De l’utilité des politiciens…

wp-media-57Ou de leur suppression…

Le politicien est là pour te dire où tu dois planter le blé,

Il est là pour te dire quand le planter,

Il est là pour te dire quand l’arroser,

Il est là pour te dire que le blé est mûr et qu’il doit être cueilli,

Il est là pour te dire comment le cueillir,

Il est là pour t’expliquer comment le transformer,

Il est là pour t’apprendre à l’ensacher,

Il est là pour te dire comment mettre les sacs dans le camion,

Il est là pour expliquer au routier où il doit l‘emmener,

Il est là pour expliquer aux ouvriers comment le vider,

Il est là pour expliquer comment on fait la farine,

Il est là pour expliquer comment l’ensacher,

Il est là pour nous apprendre à remplir le bateau,

Il est là pour expliquer au pilote comment le faire apponter,

Il est là pour nous expliquer comment le vider,

Il est là pour expliquer comment on charge de nouveau les camions,

Il est là pour nous dire où ils doivent se rendre,

Il est là pour apprendre aux boulangers comment transformer la farine en pain,

Il est là pour imposer le prix de la baguette,

Mais que sait-il faire à part parler ?

Franchement, vous avez vraiment l’impression que l’on a besoin de lui pour faire tout ça ?

Imaginez le même texte sans lui, vous croyez vraiment qu’on n’est pas capable de faire tout ça sans son aide ?

Maintenant, imaginez combien coûtent toutes ces étapes inutiles et vous aurez une idée des économies que l’on pourrait faire si les politiciens n’existaient pas.

Quand on sait que bien des boulangeries se trouvent à quelques pas des champs de blé, c’est à se demander pourquoi on passe par des bateaux…

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(")_(") Maître Maa

Adieu Piton de l’Eau…

Je ne te reverrai plus !

En octobre 2008, je me suis offert une petite randonnée au Piton de l’Eau, une bonne heure de marche pour un point de vue absolument magnifique, tous ceux qui ont fait cette promenade ne me contrediront pas sur ce point.

En novembre 2012, j’ai eu un accident de la route dans lequel j’y ai laissé mes deux pieds et même si j’ai retrouvé la position verticale, je reste fortement limité dans mes déplacements, qui ne peuvent se faire qu’avec l’aide d’une canne et sur de petites distances.

Aujourd’hui, au détour d’un article concernant les pratiques presque mafieuses de l’ONF qui cherche à privatiser notre belle montagne, j’apprends que la route qui menait au parking a été fermée et que désormais, pour faire cette petite randonnée, il faut faire 18 km de marche !

Cette promenade, j’aurai pu la refaire malgré mon handicap, en prenant la journée il va de soi, certes j’en aurais souffert, mais je pense que j’aurais pu.

Mais voilà, 18 km pour moi, c’est devenu chose impossible et c’est donc avec bien de la peine que je me console en regardant les photos prises en 2008 qui ravivent en moi le souvenir de cette magnifique promenade.

Merci aux technocrates qui ont encore décidé ce qui était bon pour moi, je ne les oublierais pas quand il sera temps pour moi de penser à ce qui est bon pour eux, les élections arrivent, et j’ai de grands projets pour leurs amis qui les soutiennent… encore… un peu.

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(")_(") Maître Maa

Réunion privée ?

Après le volcan, les aires de pique-niques ?

Réunionnaises et Réunionnais, il est temps de vous réveiller.

Je ne suis sur cette île que depuis 2007, une grande année pour la privatisation des éruptions du Piton De La Fournaise, et j’ai été immédiatement contaminé. Depuis j’assume ma maladie, je suis accroc, incurable, et avant même que vous en fassiez la demande, je vous le dis tout de go, il est hors de question que je sois curé…

À peine arrivé, je me prends Gamède, bienvenue à la Réunion, épique… je sortais de Nouvelle-Calédonie où je venais de me prendre Erika, autant vous dire que pour ma culture personnelle, prendre deux météores comme ceux-là, ça forme, c’est sûr.

Quelques mois plus tard, ce sera au tour du Piton De La Fournaise de faire des siennes et en zoreille tout neuf, je me rends immédiatement au Tremblet pour voir ça… et comme tout le monde, je n’irai pas plus loin que le rond point à l’entrée du village.

Qu’à cela ne tienne, le pépère nous gazouillant pendant plusieurs semaines, je retenterai ma chance un peu plus tard pour passer le barrage du Tremblet, et chaque fois, je serai refoulé.

Un peu agacé, je me renseigne et découvre auprès de voisin que c’est la première fois qu’une éruption est ainsi jugulée par les forces de l’ordre et que cela étonne aux entournures, pour ne pas dire que ça énerve un peu.

En fouillant un peu sur Internet, je découvre alors des centaines d’images magnifiques prisent par le photographe local, star incontestée de son état et grand spécialiste de la chose… qui lui semble avoir trouvé non seulement les autorisations, mais aussi l’hélico et le pilote, là où toute une population se voit interdire d’aller visiter l’enfant du pays, même pour ceux qui essayeront de louer un hélico en s’y mettant à plusieurs, les interdictions touchant aussi les engins volants… sauf un…

Puis viendra l’éruption de folie de 2007, celle de l’effondrement du cratère Dollomieu.

Impossible de s’approcher à moins de cinq ou six kilomètres des points d’intérêts, mais toujours de magnifiques images, et toujours en provenance du même fabricant d’images…

Bien des Réunionnais, dont je fais désormais partie à vie, voient en cette prise d’otage, une véritable tendance à la privatisation de l’espace public, sous couvert de vouloir nous protéger, en réalité, l’enfumage commence.

Un jour, bloqué au Tremblet comme de très nombreux Réunionnais, quelle ne fut pas ma surprise de voir débarquer M. Le Préfet lui même s’il vous plaît, costard cravate immaculé, accompagné par une demoiselle qui avait, l’air de rien, l’air de tout sauf l’air d’une randonneuse.

Notre couple ne sera même pas ralenti par le barrage de la Gendarmerie, et sera autorisé à aller admirer le spectacle sous les yeux ahuris des locaux et des autres, randonneurs de tous poils super équipés comme moi.

Petite précision, cette histoire je l’ai vécu moi même, je ne l’invente pas.

La demoiselle était en mini-jupe, mini-haut mais maxi-talons… ce qui, vous en conviendrez est typiquement l’équipement modèle pour aller se balader sur des coulées de lave en fusion… en cours de coulage…

Le message passé ce jour-là à je pense été très mal pris par toutes les personnes présentes, que M. use de son privilège pour s’offrir un spectacle est une chose, mais se foutre de la gueule des gens présents en faisant passer cette demoiselle qui affichait en elle presque touts les détails de ce qu’il ne faut pas faire en cas d’éruption, franchement, j’ai vu quelques regards qui en dissent long, et malgré le souffre qui empestait l’air, il y’avait comme un parfum de guerre civile dans le coin.

Depuis, le législateur nous a ajouté quelques articles bien sentis dans le code pour nous inciter à regarder à la tévé, ou acheter les belles photos du fabricant d’images local, sans avoir à bouger de chez nous, le tout pour notre bien et notre sécurité, bien entendu…

Dernièrement, cette tendance s’est étendue à pratiquement toute l’île, UNESCO oblige, les équipements sont supprimés pour des raisons écologiques, l’espace public s’amenuise, et les idées privées, comme par hasard, se développent…

Notre île est tout simplement en train de nous être volée au profit de quelques exploitants privés à qui le législateur offre des mannes substantielles, leur permettant de se remplir les fouilles tranquillement et surtout sans trop se bouger le trognon.

Dans quelques jours, c’est une aire de pique-nique très prisée qui sera sécurisée, comprendre, supprimée, encore une fois grâce à un joli mélange d’écologie, de sécurité, mais aussi, et ça c’est pas dans la doc, de foutage de gueule généralisé.

Sauf que là, ça commence à faire beaucoup, des Réunionnais se réunissent et organisent une manifestation d’information sur place et j’invite tout le monde à se renseigner, car cela devient vraiment très grave.

Une manifestation amicale est prévue ce 12 janvier, voir la page Facebook prévue pour l’occasion.

Alors Réunionnais, debout et sauve not pic nic chemin Volcan !

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(")_(") Maître Maa

Message du ministère de la justice

DSCN5324Mangez des quenelles

Ne riez pas, car c’est en substance ce que vient de déclarer notre actuelle ministre de la justice, qui voulant ajouter sa pierre à la destruction de l’édifice de nos libertés, comprendre, en voulant apporter son soutien à son collègue de l’intérieur, non, pas sa petite voix, l’autre, l’énervé pas drôle, el manolo, s’est fendue d’une déclaration succulente que je conseille à tous les Français de prendre au premier degré.

Le discours est digne des plus grands agitateurs de notre histoire, si ce n’est qu’il manque un tout petit ingrédient pour que la recette soit parfaite : qu’elle soit écoutée aveuglément !

Christiane Taubira a dégluti :

Sanctionner avec efficacité est indispensable mais ne suffira pas. Il faut descendre dans l’arène, disputer pied à pied, pouce par pouce l’espace de vie commune, faire reculer cette barbarie ricanante, la refouler.

Eh bien, ma bonne dame, c’est exactement ce que nous comptons faire, mais ce que tu ne comprends pas, c’est que ce n’est pas vers le théâtre de la Main d’Or que nous allons nous diriger.

Prenons-les au mot, ils nous abreuvent de discours lénifiants et dégoulinants de haine, nous incitent à la guerre civile, et ne se rendent même plus compte de ce qu’ils disent, ni du fait que cela pourrait finalement se retourner contre eux.

Oui Madame, nous allons vous écouter et défendre cet espace de vie commune qui nous tient tant à cœur, mais je ne suis pas sûr que vous puissiez en admirer le résultat.

Car c’est à vous que nous allons disputer cet espace pour le récupérer, pour la France, cette France que vous avez suffisamment piétinée vous et les marionnettistes qui vous contrôlent.

Descendons dans l’arène les amis, et disputons notre espace de vie commune centimètre par centimètre, je laisse les pouces aux soumis de l’empire qui ont oublié que dans notre beau pays, c’est le système métrique qui préfigure encore, ne leur déplaisent.

Oui madame, je vais faire ce que vous me demandez, je vais descendre dans l’arène et récupérer ma liberté, celle que nous n’avons jamais perdue de vue, contrairement à vous que l’ambition démesurée et le nombre de zéros sur le chèque ont rendue complètement aveugle.

Ne vous inquiétez pas, Madame la Sinistre ministre, pour une fois, nous allons vous écouter, et peut être, et cela ne dépends que de vous, vous aider à ouvrir les yeux.

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(")_(") Maître Maa

Une pensée pour Schumi…

wp-media-39Le hors-piste est interdit, c’est dangereux…

Tous ceux qui le pratique savent les risquent qu’ils prennent, et à ce titre, si je devais appliquer la sentence des biens pensants du web (comprendre, une trop grande majorité de commentateurs aussi médiocres qu’anonymes), il faudrait les laisser crever là où ils se sont vautrés.

Hm, je me permet donc une petite mise au point, un avis d’ancien skieur de haut niveau, autant dire quelqu’un qui sait de quoi il parle quand même un peu, même si je pratiquais le ski de fond, je m’entraînais quand même sûr les pistes d’alpin pour « travailler mes descentes » comme on disait à l’époque.

Sur l’image ci-dessous, vous trouverez le lieu exact ou le dangereux criminel Michael Schumacher s’est adonné à sa criminelle passion du hors-piste…

meribel-accident-schumi

Si si, c’est bien là.

Sur le haut de l’image, il y’a une petite bande de neige correspondant à la piste balisée…
Sur la droite de l’image, il y’a une petite bande de neige correspondant à la piste balisée…
Sur la gauche de l’image, il y’a une petite bande de neige correspondant à la piste balisée…
Dans le bas de l’image, il y’a une petite bande de neige correspondant à la piste balisée…

Au milieu, le lieu du crime, la fameuse portion hors-piste…

Avouez que si une vie n’était pas en jeu, on pourrait presque en rire.

Je vous laisse chercher la vidéo originale, le discours de directeur de la station est très sympathique, mais ce qu’il faut retenir, c’est la fin de sa phrase ou il sous-entend, comme si on le forçait, qu’il est possible que la sécurité des pistes soit mise en cause…

Pour ma part, je cherche encore où sont les balises…

Je n’y étais pas, mais vus les informations glanées sur le net, il semblerait qu’il se soit cogné la tête sur un rocher, quand j’ai entendu ça la première fois, et connaissant Méridbel, je me suis tout de suite imaginé la gamelle en falaise avec 50 m de vol et ramassage sur coulis de cailloux à la sauce de sapin…

Quand j’ai vu les images… bref.

Merci les médias pour cette grande leçon de merdalisme.

À la famille, j’envoie tous le soutiens que je peux, autant pour l’aider à supporter l’attente, que pour vivre cette avalanche (le mot est volontairement choisi) de médiocrité médiatique qui semble il profite quand même un peu de la nouvelle.

Schumi, tu ne peux pas nous faire ça, tu vas la gagner cette course, et on est tous avec toi.

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(")_(") Maître Maa

Lettre ouverte…

wp-media-11Monsieur le président, je vous fais cette bafouille, que vous lirez sûrement si vous avez des…

Avant que les critiques ne pleuvent, je précise que le texte qui suit n’est pas de M. Bouvard comme de nombreux sites sur la toile voudraient nous le faire croire.

Et quelque part, on s’en fout de savoir qui en est le véritable auteur, car ce qu’il faut retenir, c’est la justesse des propos qu’il contient.
Monsieur le président…

Banane de Nôel…

DSCN0893Sans cadeaux.

Entre rire et larmes, j’ai choisi le rire, d’abord par fierté, être un mâle en 2013 n’est certes plus aussi excitant qu’à la bonne époque où ce terme avait encoure de la valeur, valeur aujourd’hui totalement absorbée par les destructions méthodiques perpétrées à grands coups de Femen et autre mariage pour tous (aie, j’ai dit un truc engageant là), mais quand même, on à sa petite fierté.

Donc le rire, parce que les larmes, ce n’est pas joli sur un mec.

Le rire aussi, parce que les larmes, tout le monde s’en fout royalement, c’est devenu tellement banal que cela passe totalement inaperçu.

Le rire parce que quand on n’a plus rien, ou qu’il ne reste pas grand-chose, c’est souvent ce qui nous sauve.

L’humour parce que je suis dans la mouise et que je suis le seul à avoir le droit d’en rire si je veux.

L’amour parce que c’est une notion que l’on ne me volera pas.

Le rire parce que le monde est à pleurer, enfin, pas le mien de monde, celui que tous les « ceux d’en bas connaissent et que les ceux d’en haut ignorent », non le leur justement, c’est le leur qui est à pleurer.

On pourrait se dire que quand on est pas loin des pauvres (dans tous les sens du terme) on devrait plutôt être attiré par un monde meilleur, sans chômage, sans violence, débordant de respect… et toute une liste de poncifs comme ceux que l’on entend si souvent sortir de la bouche de nos élus.

Que nenni, je leur laisse leur planète utopique trop parfaite, j’ai tellement mieux sous mes vrais pieds (cassés, mais encore un peu fonctionnel, on va pas se laisser abattre non plus).

Le rire parce que finalement c’est ça qui est bon.

Le rire parce que quelque part, je sais que l’avenir ne peut que s’améliorer, que le pire est derrière moi, et que désormais, la lutte est bien devant, bien identifiée, et surtout bien cadrée dans le collimateur.

Le rire surtout, parce que tous ces déconnectés de la politique ne savent pas ce que c’est et qu’ils en seront complètement désarçonnés.

Le rire, parce que c’est l’arme la plus puissante du monde et que M. Kalachnikov est (enfin) mort.

Le rire parce que nos sinistres ne sont pas drôles.

Le rire parce que j’aime la Réunion.

Le rire parce que ma citerne est pleine (j’ai encore prévu le coup cette année, n’est pas Tamponnais qui veux ho !).

Le rire parce que j’ai un jardin à tondre… euh non, là par contre faut pas abuser, il est certes important de décompresser au maximum quand on à pas grand-chose, mais il ne faut pas se mentir non plus, et puis, je déteste ça.

Le rire enfin, parce que je crois bien que c’est une des rares choses que je sache bien faire.

Le rire pour terminer, parce que je vais enfin retrouver mes gamins et que je leur ai promis une bonne bouffe à trois euros comme aiment et « que papa il sait trop bien faire la cuisine et qu’on l’adore », enfin, c’est eux qui le disent, juré :-°

Le rire parce que papa au foyer est le plus beau métier du monde et que si c’était à refaire, je signerait à deux mains.

Le rire parce que quelque soit ma situation, je suis vivant et ça, c’est un super cadeau, pour eux comme pour moi.

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