Je suis un citoyen inversé…

Palme et soleilEt j’en suis fier !

Cher président inversé,

Je n’ai pas voté pour toi, je suis donc l’inverse d’un de tes électeurs… et j’en suis fier !

J’ai des oreilles et elles fonctionnent, je suis donc l’inverse d’un sourd… et j’en suis fier !

J’ai un cerveau et je m’en sers, ne t’en déplaise, je suis donc l’inverse d’un abruti… et j’en suis fier !

J’ai des yeux, un peu fatigués, certes, mais pas trop, je suis donc l’inverse d’un aveugle… et j’en suis fier !

J’ai une conception de la vie basée sur le respect et l’amour, je suis donc l’inverse d’un terroriste… et j’en suis fier !

J’ai une mémoire qui fonctionne très bien, je suis donc l’inverse d’un mouton facile à duper… et j’en suis fier !

J’ai une certaine conception des valeurs qui ont fait la force de ma patrie, je suis donc l’inverse d’un de tes amis, je n’aurais jamais de faux travail dans un de tes faux ministère… et putain ça, j’en suis fier !

Je suis né au siècle dernier dans un pays magnifique et historiquement respecté dans le monde entier que l’on appelle encore La France (avec les majuscules s’il te plaît), je suis donc l’inverse d’un étranger dans son pays… et putain ça, j’en suis fier !

J’aime ma planète et ses habitants, je suis donc fatalement un peu en décalage avec tes discours racistes, xénophobes et antisémites que tu n’arrives même plus à masquer derrière tes mensonges… et j’en suis fier !

Je me plais à me cultiver, à me questionner, à faire fonctionner mon libre arbitre ou bien encore écouter les autres, je suis donc encore une fois l’inverse de ce que tu voudrais que je sois… et j’en suis fier !

J’aime les quenelles, aussi bien celles qui se mangent et qui fuient un peu mon assiette en ce moment (et sur ce point, je suis malheureusement l’inverse du seul à qui ça arrive), que celles que tu te manges en ce moment (et là par contre, je suis l’inverse de celui qui n’en rit pas), je suis donc un dangereux terroriste à abattre… vite… et j’en suis fier !

J’aime ma langue, car elle est riche et pleine de mots (si si, j’te jure mec, des mots…) qui ont encore leur place dans le dictionnaire, cette langue qui sait encore ce qu’est l’inverse de quelque chose, contrairement à toi qui n’à même pas conscience d’être l’inverse d’un homme, et j’en suis fier !

Alors aujourd’hui, j’aimerais savoir ce que l’inverse de mon président ne pense pas de savoir ce que les citoyens inversés qui n’ont pas voté pour lui pensent des problèmes inversés qu’ils subissent et que tu ne vois pas, de ces mots dérangeants et inversés que tu fais mine de ne pas entendre, des ces choses horribles que tu aimerais qu’ils ne voient pas, de ces actes barbares qu’ils ne cautionnent pas, de ces valeurs que tu ne défends pas, de cette mémoire que tu effaces un peu vite, de ce pays que tu n’aimes pas, de cette culture que je ne renierais pas malgré ton invitation à me laisser guider aveuglément en toute non-confiance en toi, et de ce libre arbitre que tu voudrais me supprimer parce qu’il est trop bon pour moi (et surtout très mauvais pour ton propre compte en banque) ?

Par contre, si tu pouvais vraiment faire l’inverse de tout ce que tu fais depuis que tu as été élu, je ne t’en saurais de toute manière pas gré du tout, comme tu ne l’as sûrement pas lu quelques lignes plus haut, j’ai trop de mémoire pour oublier tout ce que toi et tes amis corrompus n’avez pas fait pour l’oublier le jour du vote.

Ah et au cas où la débilité de ce texte ne t’apparaît pas du premier coup d’œil, je te dirais alors, à la manière d’un Deproges en son temps :

Cher président inversé, je te prie d’accepter l’expression inversée de mon total mépris, à l’endroit celui-ci,

Ah ! et sur ce point on est tous d’accord, tu es bien entendu l’inverse d’un gros con…

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(\_ _/)
(='.'=)
(")_(") Maître Maa

Lettre ouverte…

wp-media-11Monsieur le président, je vous fais cette bafouille, que vous lirez sûrement si vous avez des…

Avant que les critiques ne pleuvent, je précise que le texte qui suit n’est pas de M. Bouvard comme de nombreux sites sur la toile voudraient nous le faire croire.

Et quelque part, on s’en fout de savoir qui en est le véritable auteur, car ce qu’il faut retenir, c’est la justesse des propos qu’il contient.
Monsieur le président…